Étude de variants du gène DENND1A associés au syndrome des ovaires polykystiques dans une population tunisienne - 17/09/17
Résumé |
Plusieurs études ont rapporté une association entre les variants du gène DENND1A et le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), principalement chez les Asiatiques.
Objectif |
Analyse génétique et haplotypique de 4 variants (SNPs) appartenant au gène DENND1A identifié par l’étude GWAS comme un gène candidat pour le SOPK.
Patientes et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective de type cas-témoins, porté sur une population tunisienne regroupant au total 737 sujets dont 310 patientes SOPK et 427 contrôles. Le génotypage est réalisé par discrimination allélique par la technique real-time PCR sur 4 SNPs (rs10818854/rs10986105/rs2479106/rs10760321).
Résultats |
Les résultats des fréquences des allèles mineures obtenus des SNP rs10818854 et rs10986105 montrent une différence significative entre les femmes atteintes de SOPK et les femmes témoins (p=0,0119 et p=0,0114 respectivement). L’analyse des haplotypes de 4 loci a démontré la présence de certaine association haplotypique de DENND1A avec SOPK. Aucun des 4 SNPs testés sont associés avec l’hirsutisme, indice de masse corporel, régularité du cycle menstruel connus comme majeurs critères cliniques de SOPK.
Conclusion |
Deux variants (rs10818854 et rs10986105) du gène DENND1A présentent une association avec le SOPK, résultats démontrés précédemment par l’étude GWAS sur les populations asiatique et caucasienne.
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Vol 78 - N° 4
P. 301-302 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.