Exemple d’un cancer anaplasique thyroïdien avec translocation du gène ALK. Principe de prise en charge et conduite à tenir en cas d’échappement - 17/09/17
Résumé |
Les cancers anaplasiques thyroïdiens (ATC) sont des cancers rares et de pronostic effroyables [1 ].
Les traitements classiquement utilisés (chirurgie et radio-chimiothérapie concomitante) n’améliore que très peu le pronostic.
Ainsi, la découverte d’altérations moléculaires pouvant être la cible de thérapie ciblée est essentielle.
En ce sens, la découverte d’une translocation du gène ALK, même si celle-ci est rare [2 ], peut radicalement changer à la fois le traitement, mais aussi le pronostic. En effet, nous avons précédemment décrit des réponses durables sous crizotinib (thérapie ciblée anti-ALK) après échappement aux thérapies conventionnelles [3 ].
Nous décrivons ici le premier cas de réponse complète en traitement de seconde ligne par céritinib après échappement au crizotinib.
Il s’agit d’une patiente de 75 ans, prise en charge pour un ATC avec translocation du gène ALK traité par crizotinib. Après deux ans de traitement par crizotinib, celle-ci présente un échappement brutal sous forme d’une pleurésie. Après recherche des différents mécanismes d’échappement, un traitement de deuxième ligne par ceritinib est introduit. Les différents contrôles à trois, six et douze mois, montrent un aspect de réponse complète, associée à une très bonne tolérance du traitement.
Après présentation du cas clinique et explication des différents mécanismes de résistance, nous discutons du principe de la prise en charge et de la conduite à tenir en cas d’échappement thérapeutique.
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Vol 78 - N° 4
P. 259 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.