Spectrométrie de masse MALDI-TOF et biomarqueurs de l’infection aspergillaire - 16/09/17
Résumé |
Introduction |
L’aspergillose pulmonaire invasive (API), due au champignon filamenteux Aspergillus spp, est une infection opportuniste associée à une mortalité élevée. L’API demeure une infection très difficile à diagnostiquer. Par conséquent, la nécessité d’un nouveau biomarqueur protéique précoce est intéressante.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude expérimentale qui s’est déroulé entre septembre 2015 et juin 2016, au laboratoire de parasitologie-mycologie de l’HMIMV, le laboratoire de biotechnologie médicale et l’animalerie centrale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat. Des rats albinos mâles immunodéprimés (neutroniques=6, témoins=3) ont été exposés à des spores d’Aspergillus niger pendant 30minutes. Le liquide de lavage broncho-alvéolaire (LBA) et le sang total ont été prélevés chez les rats neutropéniques et les rats témoins au 2e, 5e et 7e jours post-infection. Une antigénémie galactomannane et un MALDI-TOF ont été utilisés sur le LBA et le sérum.
Résultats |
L’antigène galactomannane a été retrouvé chez 4 des 6 rats neutroniques (index≥0,5). Pour la spectrométrie de masse, il y avait trois pics principaux à 3,5, 9,1 et 10,2kDa chez tous les rats malades. Il y avait une différence significative dans l’intensité des pics entre les rats neutropéniques et les rats témoins.
Conclusion |
La recherche de nouveaux biomarqueurs dans le sérum et/ou le LBA est intéressante pour améliorer le diagnostic précoce de l’API chez les patients neutropéniques.
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Vol 27 - N° 3
P. e43 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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