La contamination fongique des dispositifs de ventilation au sein du bloc opératoire aseptique de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat, Maroc - 16/09/17
Résumé |
Introduction |
La prévention et la lutte contre les infections liées aux soins passent tout d’abord par la maîtrise et le respect des procédures d’hygiène, surtout au niveau du bloc opératoire où s’effectuent des gestes invasifs chez des patients potentiellement fragilisés. Le but de notre travail est d’étudier le profil écologique et épidémiologique de la contamination fongique des dispositifs de ventilation au sein du bloc opératoire aseptique de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat, Maroc.
Matériels et méthodes |
Étude prospective descriptive portant sur une période de deux mois. Les prélèvements ont été réalisés par écouvillonnage sur quatre dispositifs de ventilation : le laryngoscope, la canule, le masque facial et le masque laryngé des différentes salles du bloc opératoire aseptique. La culture a été faite par ensemencement sur milieu Sabouraud-chloramphénicol.
Résultats |
Sur 102 prélèvements réalisés, 44 % sont positifs dont 77 % à moisissures et 23 % à levures. Les moisissures les plus fréquemment retrouvées sont du genre Penicillium spp, Aspergillus spp, Scytalidium sp, Verticillium sp, Cladosporium sp et Fusarium sp. Les levures sont représentées essentiellement par le genre Candida sp, Rhodotorula sp et Trichosporon sp. 55 % des canules, 43 % des laryngoscopes, 56,7 % des masques faciaux et 80 % des masques laryngés ont été stériles.
Conclusion |
À la lumière de ces résultats on peut conclure que nos techniques de décontamination et de stérilisation des dispositifs de ventilation restent inefficaces chose qu’il faut améliorer par changement et amélioration des techniques et des produits utilisés et surtout par la formation et la sensibilisation du personnel.
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Vol 27 - N° 3
P. e42 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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