Taux d’échec élevé des reconstructions du ligament croisé antérieur associées à une réparation biméniscale : une étude cas-contrôle - 16/09/17
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Résumé |
Introduction |
Les lésions biméniscale associées à une rupture du ligament croisé antérieur (LCA) sont fréquentes mais les lésions biméniscales réparées dans le cadre d’une ligamentoplastie du LCA sont rares. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats des ligamentoplasties du LCA associées à une réparation biméniscale. L’hypothèse était que la présence d’une lésion biméniscale, même réparée, est un facteur péjoratif d’échec de la ligamentoplastie.
Matériel et méthodes |
Dans cette étude rétrospective, 15 patients ayant eu une ligamentoplastie « isolée » du LCA avec réparation biméniscale ont été inclus de mai 2009 à mai 2013 (prévalence 3,2 %). Ce groupe « réparation biméniscale (BIM) a été apparié à deux groupes de 30 patients ayant eu une ligamentoplastie du LCA : soit sans lésion méniscale associée (SANS), soit avec réparation du seul ménisque médial (UNI). Les groupes étaient comparables en termes d’âge, de sexe, de délai entre l’accident et la chirurgie. L’évaluation postopératoire, à 3,6 ans de recul moyen, était clinique, avec les scores de KOOS, Lysholm et IKDC, et laximétrique (TELOS et GNRB). Le critère principal de jugement était le taux de rupture itérative du LCA. Les critères secondaires étaient l’évaluation comparative des résultats fonctionnels et le taux de méniscectomie secondaire.
Résultats |
Le taux de rupture ligamentaire itérative était plus important dans le groupe BIM (20 %) que dans les 2 groupes contrôle réunis (1,7 %), (p=0,02). Les scores fonctionnels n’étaient pas différents entre les groupes. La laxité différentielle postopératoire était significativement plus importante dans le groupe BIM (3,3mm au TELOS (p=0,02) et 2,5mm au GNRB (p=0,03) par rapport au groupe SANS+UNI). Il n’y a eu aucune méniscectomie secondaire dans le groupe BIM et 2 dans le groupe UNI.
Conclusion |
La ligamentoplastie isolée du LCA associée à une réparation biméniscale est une intervention rare. Le taux de rupture itérative du LCA est élevé, et le contrôle de la laxité moins bon. En revanche, le pronostic méniscal de la réparation biméniscale est bon.
Niveau de preuve |
Étude cas-contrôle Niveau III.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ligament croisé antérieur, Reconstruction du ligament croisé antérieur, Lésion biméniscale, Réparation biméniscale
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 103 - N° 6
P. 659-662 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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