Les infections du complexe pulpo-unguéal. Prise en charge et traitements. À propos de 103 cas - 16/09/17
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Société d’orthopédie et de traumatologie de l’ouest (SOO)b
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Résumé |
Les infections aiguës du complexe pulpo-unguéal (IACPU) sont fréquentes. Le traitement chirurgical est la règle en cas de collection. Toutefois, les modalités de ce traitement ne font pas consensus, de même qu’un traitement antibiotique adjuvant (TA). Nous présentons les résultats d’une cohorte consécutive de 103 IACPU, traitées en consultations d’urgence.
Matériels et méthode |
Il s’agissait de 101 patients traités par excision et lavage abondant sous anesthésie digitale et réalisation d’un prélèvement bactériologique systématique. Ont été notés et analysés : les antécédents, les traitements déjà entrepris, la localisation, le type de germe, une éventuelle complication ou récidive, la prescription d’un TA. Les patients ont tous été revus au premier pansement (5 à 7jours) et recontactés à 1 mois, afin de noter une éventuelle douleur, raideur ou récidive. Nous avons isolé trois groupes. (A) : patients sans TA (71 patients) ; (B) : patients déjà traités par TA avant la chirurgie (14) ; (C) : patients mis sous TA (16) en postopératoire (comorbidités importantes).
Résultats |
L’âge moyen était de 39,7 ans (14–84). Les trois principales catégories de germes étaient : staphylocoque auréus (58,3 %), flore polymicrobienne (16,5 %) streptocoques (12,6 %). Le délai moyen du premier pansement était de 5,7jours. Aucune récidive n’a été notée, et ce, quel que soit le type de germe ou le groupe de patient. Cinq patients (8,2 %) du groupe A ont eu un TA prescrit à J5 (3 en raison d’hypercicatrisation et 2 pour macération). Les patients du groupe B et C ont tous parfaitement évolué. À un mois, tous les patients s’estimaient guéris, 10 gardaient une sensibilité péri-unguéale plus marquée et 16 étaient en attente de repousse unguéale complète.
Discussion |
L’hospitalisation, le traitement au bloc opératoire sous anesthésie générale et le TA sont des facteurs qui alourdissent le coût et la prise en charge des IACPU. Leur traitement semble parfaitement réalisable en consultation d’urgence. Le TA ne semble pas utile en l’absence de comorbidités sévères sous réserve d’une excision complète. L’analyse de l’antibiogramme et la réfection du premier pansement à une semaine permettent de sécuriser l’évolution et de modifier éventuellement le traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Panaris, Infections digitales, Traitement antibiotique, Périonyxis
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
☆☆ | Article issu des travaux de la Société d’orthopédie et de traumatologie de l’ouest (SOO). |
Vol 103 - N° 6
P. 649-652 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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