Le génotypage fœtal non invasif chez les femmes enceintes allo-immunisées - 26/08/17
Résumé |
Contexte |
Les allo-immunisations érythrocytaires anti-RH1, anti-KEL1, anti-RH4 et anti-RH3 sont responsables, en cas de grossesse incompatible, d’une immunohémolyse fœtal ou néonatale caractérisée par une anémie et/ou une hyperproduction de bilirubine pouvant conduire à un hydrops fœtal, un ictère nucléaire ou à la mort.
But |
Bilan du génotypage fœtal non invasif réalisé au CNRHP dans la cadre du suivi obstétrical des femmes enceintes allo-immunisées ayant un risque d’anémie fœtal sévère.
Méthode |
Chez les femmes allo-immunisées anti-RH1, anti-KEL1, anti-RH4 et anti-RH3, les fœtus à risque sont identifiés à partir de sang maternel par :
– le génotypage RHD fœtal avec le kit Free DNA fetal kit RHD CEIVD (Jacques Boy) ;
– le génotypage KEL1 fœtal avec une technique maison ;
– le génotypage RHc ou RHE fœtal avec une technique adaptée publiée (Finning et al. Transfusion, 2007 ;47 :2126–33).
Les génotypes ont été comparés aux phénotypes de groupe sanguin des bébés à la naissance.
Résultats |
En 6 ans :
– 1322 fœtus ont été génotypés pour le gène RHD (sensibilité de 98,4 % et spécificité de 95 %) ;
– 272 fœtus ont été génotypés pour le gène KEL1 (sensibilité de 98,4 % et spécificité de 95,3 %).
En 11 mois,
– 41 fœtus ont été génotypés pour le gène RHc (sensibilité et spécificité de 100 %) ;
– 12 fœtus ont été génotypés pour le gène RHE (sensibilité et spécificité de 100 %).
Pour 20,6 % des patientes, la grossesse était compatible.
Conclusion |
Le génotypage RHD, KEL1, RHc et RHE fœtal non invasif permet de diagnostiquer de manière sensible une incompatibilité fœto-maternelle érythrocytaire et de légitimer un suivi anténatal lourd aux seules patientes allo-immunisées enceintes d’un fœtus incompatible.
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☆ | Communication sur abstract. |
Vol 24 - N° 3S
P. 312 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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