Analyse des cas de TRALI et de TRALI possibles notifiés par le réseau d’hémovigilance de 2007 à 2013 - 26/08/17
Résumé |
Nos objectifs étaient d’analyser les circonstances de survenue du TRALI, l’effet des mesures de prévention mises en œuvre et l’impact de l’utilisation des solutions de conservation de plaquettes sur l’incidence du TRALI.
Dans le cas du TRALI, nous avons considéré deux sous-groupes : TRALI I+ lorsqu’un donneur est porteur d’anticorps HLA et/ou HNA et que le receveur possède l’antigène correspondant, TRALI I− lorsque l’investigation immunologique est négative ou non faite.
Trois cent soixante-dix-huit notifications ont été analysées : 75 TRALI I+, 100 TRALI I− et 203 TRALI possibles.
Comparés à la population générale des patients transfusés, les TRALI sont plus jeunes et reçoivent plus de PSL. Les situations cliniques à risque élevé de développer un TRALI que nous avons identifiées sont : hémorragie du post-partum, leucémie aiguë myéloblastique, transplantation hépatique, auto et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, polytraumatisés et microangiopathie thrombotique.
Les mesures de prévention du TRALI I+ en lien avec la transfusion de CP ou de PFC ont été efficaces avec le PFC et les CPA, mais pas avec les MCP. L’utilisation de solution de conservation de plaquettes conduit à une diminution de l’incidence du TRALI dans le cas des MCP.
TRALI et TRALI possible sont des entités similaires par la présentation clinique, la proportion de patients à risque, la quantité et de la qualité des PSL reçus. Leur morbidité/mortalité est donc à prendre en compte globalement. Enfin, les mesures de prévention mises en œuvre n’ont pas modifié significativement l’incidence globale du TRALI. Des recherches nouvelles sont donc nécessaires pour réduire l’incidence du TRALI et du TRALI possible.
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☆ | Communication sur abstract. |
Vol 24 - N° 3S
P. 306 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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