Echoes from the past: New insights into the early hominin cochlea from a phylo-morphometric approach - 26/08/17
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Abstract |
We investigate cochlear variation, an indirect evidence of auditory capacities among early hominins and extant catarrhine species, in order to assess (i) the phylogenetic signal of relative external cochlear length (RECL) and oval window area (OWA), (ii) the evolutionary model with the highest probability of explaining our observed data, (iii) some hominin ancestral nodes for RECL and OWA. RECL has a high phylogenetic signal under a Brownian motion model, and is closely correlated with body mass. Our model-based method has the advantage over parsimony-based methods of incorporating branch lengths in a phylo-morphospace, and this shows RECL shifted towards significantly higher values at the Homo erectus-Homo sapiens node. We also observe that the StW 53 and KB 6067 fossil specimens from Sterkfontein and Kromdraai likely represent one or two distinct, smaller-bodied and less derived hominin form(s) compared to Paranthropus specimens represented at Swartkrans.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Nous examinons la variation cochléaire, témoin indirect des capacités auditives des premiers homininés ainsi que d’espèces actuelles de catarrhiniens, afin d’évaluer (i) le signal phylogénétique de la longueur externe relative de la cochlée (RECL) et de la surface de la fenêtre ovale (OWA), (ii) le modèle évolutif montrant la plus forte probabilité d’expliquer nos observations, (iii) certaines valeurs ancestrales d’homininés pour RECL et OWA. RECL montre un signal phylogénétique élevé sous un modèle brownien, mais aussi une corrélation étroite avec la masse corporelle. Notre méthode, basée sur un modèle évolutif, présente l’avantage de tenir compte des longueurs de branches (contrairement aux méthodes cladistiques, basées sur la parcimonie) dans un espace phylo-morphologique soulignant une évolution de RECL vers des valeurs significativement plus élevées uniquement au nœud (Homo erectus, Homo sapiens). Nous observons également que les fossiles StW 53 et KB 6067 (provenant respectivement de Sterkfontein et de Kromdraai) représentent probablement une ou deux forme(s) d’homininé(s) de plus petite taille corporelle et moins dérivée(s), par rapport à Paranthropus représenté à Swartkrans.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Cochlea, Hominins, Phylogram, Brownian evolution, Australopithecus africanus, Paranthropus robustus, Homo
Mots clés : Cochlée, Homininés, Phylogramme, Évolution brownienne, Australopithecus africanus, Paranthropus robustus, Homo
Plan
Vol 16 - N° 5-6
P. 508-520 - août 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.