Fifteen years of Nucleic Acid Testing in France: Results and lessons - 23/08/17
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Abstract |
Of the 40 million donations screened with Nucleic acid testing (NAT) between July 2001 and December 2015 in France, 20 HIV-positive, 13 HCV-positive and 17 HBV (HBV-NAT was initiated in 2005 and extended to the whole country in 2010) donations were discarded thanks to NAT. The main benefit in terms of discarded donations is related to HBV with a yield of 0.88 per million donations, which is 12.5 and 1.8 times higher than for HCV and HIV respectively. The main risk factor found in these donors during the post donation interview was having sex with men for males (n=11, all repeat blood donors), having a partner HCV positive (n=6) or at-risk partner (originated from endemic area or HBV positive) for HBV (n=8) for HIV, HCV and HBV, respectively. Although the mean viral load was high for HIV (5.6 log copies/mL) and HCV (7 log IU/mL), HBV cases show low level of DNA (1.8 log IU/mL) demonstrating the need of a highly sensitive NAT assay. Overall, the clinical benefit for recipients remains those related to the prevention of HIV contaminations since HCV avoided transmissions are extremely rare (only one case in the last 5 years thanks to NAT) and the potential infectivity of HBV-NAT only positive cases is questionable due to the low level of HBV DNA and the presence of anti-HBs in more than a half of DNA positive/HBsAg and anti-HBc negative donors.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Parmi les 40 millions de dons de sang testés par dépistage génomique viral (DGV) entre juillet 2001 et décembre 2015 en France, 40 ont été écartés grâce au dépistage des génomes viraux (20 VIH, 13 VHC et 17 VHB, le DGV-VHB a été systématisé à la fin 2010 après une introduction progressive débutée en 2005 dans les territoires ultramarins et 2006 au CTSA). Le bénéfice le plus important s’est révélé être celui lié au dépistage du VHB avec un taux de 0,88 par million de dons, soit 12,5 et 1,8 fois plus que pour le VHC et le VIH, respectivement. Le facteur de risque principal retrouvé lors de l’entretien post-don était : pour les hommes, d’avoir eu des relations sexuelles avec d’autres hommes pour le VIH, (n=11, tous étaient des donneurs connus), avoir un partenaire VHC positif (n=6) pour le VHC et un partenaire à risque (originaire de zone d’endémie ou VHB positif) (n=8) pour le VHB. Les charges virales étaient élevées pour le VIH (5,6 log copies/mL) et le VHC (7 log IU/mL), en revanche les cas VHB présentaient de faibles niveaux d’ADN circulant (1,8 log IU/mL) montrant l’intérêt d’utiliser des tests ultra-sensibles pour sa détection. Le bénéfice clinique pour les receveurs revient toutefois à la prévention de la transmission du VIH puisque les cas évités sont exceptionnels pour le VHC (un seul cas dans les 5 dernières années) et du fait que l’infectiosité des cas VHB reste hypothétique en raison des charges virales faibles et de la présence d’anticorps anti-HBs chez plus de la moitié des donneurs concernés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : NAT, HIV, VHC, VHB, France
Mots clés : DGV, VIH, HCV, HBV, France
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Vol 24 - N° 3
P. 182-188 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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