Impact économique à l’hôpital de dispositifs médicaux non remboursés en sus des GHS : exemple des prothèses de renfort biologiques - 13/08/17
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Résumé |
Objectif |
Présenter une méthodologie d’évaluation de l’impact économique des dispositifs médicaux (DM) non remboursés en sus des groupes homogènes de séjours (GHS) à travers l’exemple des prothèses biologiques de renfort pariétal.
Méthodes |
Étude multicentrique rétrospective de cohorte incluant tout patient ayant bénéficié d’une bioprothèse sur la période janvier 2010–avril 2014 (CHU de Saint-Étienne) ou janvier 2010–mars 2015 (hospices civils de Lyon). Les coûts ont été évalués au moyen de l’étude nationale des coûts à méthodologie commune (2012) et les dépenses engagées par l’hôpital ont été comparées aux montants moyens des groupes homogènes de malade (GHM) et aux recettes perçues au titre des GHS. L’analyse a pris en compte uniquement les coûts en dispositif médical implantable (DMI).
Résultats |
L’étude a inclus 36 patients avec 38 bioprothèses (25 Protexa® [66 %], 11 Permacol® [29 %] et 2 Strattice® [5 %]). Les établissements ont perçu en moyenne 10 496±5562 € par séjour. En moyenne, la part des dépenses allouées à la prothèse a constitué plus de 38 % du tarif des GHS correspondant et représenté un poids moyen de 28 % du montant des GHM. Le surcoût moyen lié aux bioprothèses était de 3793±2292 euros par comparaison au montant moyen associé aux DMI des GHM.
Conclusion |
Au vu de l’utilisation actuellement restreinte des bioprothèses, l’impact budgétaire hospitalier lie aux prothèses biologiques semble actuellement limité bien que le surcoût moyen par patient soit très significatif. L’utilisation des données de comptabilité analytiques hospitalières peut être utile dans le contexte de prise de décision autour de DM non remboursés en sus des GHS.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objectives |
To present a method aimed to evaluate the economic impact associated with the use of medical devices (DM) not reimbursed in addition to diagnosis related groups (DRGs) tariffs using the example of biological meshes for parietal reinforcement.
Methods |
In this multicenter retrospective cohort study, we included all patients who received a biological mesh between January 2010–April 2014 (University hospitals of Saint-Étienne, France) or between January 2010–March 2015 (Lyon University hospitals, France). Measured costs associated with biologic meshes were compared to those of the “Étude nationale des coûts à méthodologie commune” (2012) to weigh the economic impact of biologic meshes with the French DRGs costs. We also compared these costs to the fares perceived by the hospital from the French sickness fund (GHS).
Results |
Thirty-six patients received a biological mesh and were treated by a total of 38 biological meshes. Of these, the implant was Protexa®, Permacol® and Strattice® in 66%, 29% and 5% of cases respectively. The hospitals incomes were 10,496±5562€ per stay. Meshes-related expenditures represented in average 28% of DRGs costs and 38% of GHS tariffs. The mean additional cost for biological meshes was 3793±2292 euros compared to the mean cost on implantable medical devices in the French DRGs.
Conclusion |
Given their currently restricted use, the hospital budget impact of biological meshes remains limited although the incremental cost per patient is substantial. Analytic costs data can be useful within the scope of decision-making related to DM not refunded by the French health system.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Chirurgie viscérale, Prothèses biologiques, Dispositifs médicaux, Coûts hospitaliers, Tarification à l’activité
Keywords : Biologic mesh, Visceral surgery, Medical devices, Hospital costs
Plan
Vol 75 - N° 5
P. 398-407 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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