HIV infection and aortic stiffness - 08/08/17
Summary |
People living with human immunodeficiency virus (HIV) infection and receiving antiretroviral therapy now have the same life expectancy as the general population. However, they have a higher risk of atherosclerotic cardiovascular events because of a complex and polyfactorial vasculopathy, combining the effects of antiretroviral therapy, the HIV virus itself, immune activation, chronic inflammation and metabolic disturbances. Whether people living with HIV infection experience increased vascular aging compared with the general population remains controversial. To summarize current knowledge of the association between HIV infection and aortic stiffness as a marker of vascular aging. This review included 18 clinical studies in adult populations, published between 2009 and 2016, and identified on PubMed/MEDLINE or other databases. Search terms were aortic stiffness, arterial stiffness, vascular aging, pulse wave velocity and HIV. All 18 studies were observational, and compared groups infected (HIV+) and not infected (HIV−) with HIV. Ten studies (55%) reported no significant differences in aortic stiffness between HIV+ groups and age-matched HIV− control groups. The main reported determinants of aortic stiffness were age, blood pressure, smoking, metabolic syndrome and HIV-related variables, including CD4/CD8 ratio, current T-CD4 count < 200/mm3 and nadir T-CD4+ count < 200/mm3. We found discordant results regarding whether HIV+ patients had increased aortic stiffness compared with HIV− controls. However, HIV-related conditions were associated with vascular health. This association has been confirmed in recent prospective studies. There is emerging evidence that HIV itself and immune activity affect vascular health and the large arteries.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) développent plus de maladies cardiovasculaires d’origine athérosclérotique que la population générale. La complexité de l’étiologie de cette atteinte vasculaire est liée aux effets indésirables du traitement antirétroviral, au VIH, à l’activation immune, l’inflammation chronique et les complications métaboliques. L’existence d’un vieillissement vasculaire accéléré chez les personnes vivant avec le VIH reste controversée ? Cette revue résume les informations scientifiques actuelles sur l’association entre l’infection par le VIH et la rigidité artérielle qui est un marqueur du vieillissement vasculaire. Dix-huit études éligibles ont été identifiées au travers d’une recherche PubMed/MEDLINE et d’autres bases (2009 et 2016). Les termes de recherches utilisés étaient : rigidité artérielle, vieillissement vasculaire, vitesse de l’onde de pouls et VIH. Au total 18 études ont comparés des populations VIH+ and non-HIV. Dix études (55%) n’ont pas montrés de différences significatives pour les valeurs de rigidité artérielle entre VIH+ et non-VIH. Les déterminants d’une augmentation de la rigidité artérielle étaient l’âge, la pression artérielle, le tabagisme, le syndrome métabolique, et les paramètres liés au VIH (CD4/CD8, taux CD4 < 200/mm3 et nadir CD4+ < 200/mm3). Cette revue présente des résultats discordants sur l’augmentation de la rigidité artérielle chez les VIH+ en comparaison aux non-VIH. Cependant, les facteurs liés au VIH sont associés avec un vieillissement vasculaire. Cette association a été confirmée par une seule étude prospective. Ceci plaide pour la mise en route plus précoce des antirétroviraux au cours de l’infection par le VIH.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Aortic stiffness, Vascular aging, Pulse wave velocity, HIV, Cardiovascular risk
Mots clés : Rigidité aortique, Vieillissement vasculaire, Vitesse de l’onde de pouls, VIH, Risque cardiovasculaire
Abbreviations : ART, ART+, ART−, cf-PWV, HIV, HIV+, HIV−, MetS+, MetS−, PWV
Plan
Vol 110 - N° 8-9
P. 495-502 - août 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.