Protéinurie, microalbuminurie - 16/06/17
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Résumé |
La découverte d'une protéinurie chez un patient peut être fortuite et isolée, à l'occasion d'un examen de dépistage, ou ciblée lorsqu'une pathologie pouvant se compliquer d'atteinte rénale est présente. Dans ces deux situations, la démarche diagnostique initiale est semblable. Elle consiste à vérifier la réalité et la constance de cette protéinurie puis de déterminer sa composition afin d'identifier le segment du néphron en cause. Le raisonnement diagnostique doit également intégrer les données de l'anamnèse, de l'examen physique et des autres examens complémentaires qui, parfois, doivent comporter l'examen histologique du parenchyme rénal. Lorsqu'elle est d'origine glomérulaire, la protéinurie ou, plus exactement, l'albuminurie - y compris lorsque détectable uniquement par des techniques immunologiques, dite alors microalbuminurie - constitue un marqueur pronostique à la fois rénal mais également cardiovasculaire. Ainsi, un patient présentant une microalbuminurie ou une protéinurie plus abondante doit être considéré comme un patient à fort risque cardiovasculaire et pris en charge comme tel afin de réduire les facteurs de risque modifiables. Il est d'ailleurs probable que la réduction de la protéinurie elle-même confère un degré de cardioprotection en plus de son caractère néphroprotecteur, justifiant de la considérer comme un axe thérapeutique à part entière.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Protéinurie, Protéinurie glomérulaire, Protéinurie tubulaire, Albuminurie, Microalbuminurie
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