Infections sexuellement transmissibles - 01/06/17
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Selon l'Organisation mondiale de la santé, un million de personnes sont atteintes quotidiennement par une gonococcie, une infection à Chlamydia trachomatis ou à Trichomonas vaginalis, ou par une syphilis. La prévalence de ces infections progresse dans le monde entier, reflet d'un échec de l'information préventive vis-à-vis des infections sexuellement transmissibles (IST). Dans le panorama actuel des IST, plusieurs points sont remarquables : la fréquence des contaminations lors de rapports orogénitaux (fellations essentiellement), mode de transmission largement ignoré par les patient(e)s ; la fréquence des localisations extragénitales (anales, oropharyngées) ; le polymorphisme des tableaux cliniques et la fréquence des formes a- ou paucisymptomatiques ; la résistance croissante de certaines bactéries (par exemple, Neisseria gonorrhoeae) aux antibiotiques. Paradoxalement, les techniques de dépistage de ces infections n'ont cessé de s'améliorer au cours des dernières années, mais elles demeurent souvent l'apanage des pays développés. Ignorées ou traitées tardivement, les IST exposent à des complications bien connues : infections génitales hautes, complications obstétricales, transmission mère-enfant, lésions cancéreuses ou précancéreuses, etc. Enfin, l'impact psychosocial et leur retentissement au sein des couples font des IST des infections à part, nécessitant une prise en charge spécifique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Chlamydia trachomatis, Mycoplasma genitalium, Human papilloma virus, Cervicite, Dysplasie cervicale
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