Prépuce serré de l'enfant et de l'adulte (physiologique et pathologique) - 01/06/17
Article à jour au 28/09/2023
pages | 11 |
Iconographies | 14 |
Vidéos | 0 |
Autres | 1 |
Résumé |
Le prépuce serré (souvent appelé phimosis) est défini par une ouverture préputiale étroite, empêchant la rétraction manuelle du prépuce en arrière du sillon balanopréputial et rendant l'exposition du gland difficile, voire impossible. Le prépuce est le plus souvent non rétractable dans les premières années de vie chez le garçon (prépuce serré physiologique) mais le devient spontanément le plus souvent durant les trois à quatre premières années de vie. Le prépuce serré pathologique ou acquis, rencontré également chez l'adulte, est défini comme une impossibilité de rétraction du prépuce par des lésions de lichen scléroatrophique (ou balanitis xerotica obliterans), des épisodes récidivants d'infections préputiales ou de manœuvres de rétractions forcées du prépuce. Les indications de prise en charge du prépuce serré restent aujourd'hui controversées. La plupart des auteurs proposent une abstention thérapeutique attendant une résolution spontanée le plus souvent avant la puberté pour le prépuce serré physiologique et un traitement chirurgical pour le prépuce serré compliqué. Cependant, les complications (épisodes récidivants d'infections préputiales, paraphimosis et infections urinaires) peuvent être une indication à un traitement du prépuce serré physiologique à un âge précoce. Dans le passé, la seule alternative pour le traitement du prépuce serré était la circoncision ou posthectomie, et plus récemment la plastie du prépuce. Le traitement médical par dermocorticoïdes locaux est actuellement une alternative valable au traitement chirurgical en cas de prépuce serré persistant au-delà de l'âge de 4-5 ans. Ainsi, le traitement chirurgical est réservé aux cas d'échec du traitement médical et en prophylaxie des infections urinaires chez l'enfant porteur d'une uropathie sous-jacente. Les complications du traitement chirurgical sont évaluées entre 0,1 et 3,5 %, et incluent l'hémorragie, l'ulcération du méat, la sténose du méat, les infections locales postopératoires, les fistules urétrales, l'amputation partielle ou totale de la verge, les effets secondaires de l'anesthésie et le retentissement psychosexuel pour l'enfant et ses parents.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Adhérences balanopréputiales, Circoncision, Phimosis, Posthectomie, Plastie du prépuce, Prépuce serré
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?