Évaluation de la prise en charge des infections urinaires parenchymateuses se présentant aux urgences d’un CHG - 25/05/17
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Résumé |
Introduction |
Les infections urinaires (IU) sont des infections fréquentes. Une actualisation des recommandations sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique des IU (ARIU) a été publiée en 2014. L’évaluation de leur application en milieu hospitalier et aux urgences est nécessaire.
Matériels et méthodes |
L’ARIU été diffusée aux médecins du CH en novembre 2014. Les dossiers de l’ensemble des patients pour lesquels le diagnostic informatisé codé aux urgences comportait une IU parenchymateuse comme diagnostic principal ont été inclus de manière prospective entre juillet et septembre 2015. La conformité à l’ARIU sur les examens réalisés, le lieu de prise en charge et l’antibiothérapie (probabiliste, documentée, posologie, durée) a été recherchée, pour les patients hospitalisés et ambulatoires.
Résultats |
Il a été inclus 144 patients dont 120 présentant une IU parenchymateuse certaine. Une prise en charge conforme sur tous les critères était observée chez 74 patients (53,6 % [44,9–62,2] de la cohorte et 61,7 % [59–64,2] des IU certaines).
Par critère individuel, la conformité était de 98,6 % [96,2–99,6] pour la réalisation d’un ECBU, 72,9 % [65,6–79,4] pour les hémocultures, 62,5 % [54,8–69,8] pour l’imagerie adaptée, 81,9 % [74,7–87,9] pour un diagnostic confirmé par la clinique et/ou les examens paracliniques, 93 % [88,8–97,2] pour le choix de prise en charge hospitalière (n=75) ou ambulatoire (n=69). L’antibiothérapie probabiliste était conforme dans 86,1 % [80–92,2] des cas, l’antibiothérapie documentée dans 85,5 % [79,3–90,3]. La durée était conforme dans 82,6 % [76,2–96,9] des cas et les posologies adéquates dans 82,3 % [80,3–83,9]. Les motifs de non-conformité sur les 144 patients, étaient une mauvaise durée de traitement (n=25 ; 17,7 % [11,8–25,1]), une désescalade absente ou imparfaite (n=24 ; 21,1 % [19,1–23,3], dont 8/64 évaluables en hospitalisation, et 16/50 évaluables en ambulatoire), un diagnostic douteux (n=24 ; 17 % [11,2–24,3]), un traitement non adapté (n=7 ; 5 % [2–10]) et une prise en charge hospitalière non conforme (n=1 ; 0,7 % soit [0–3,9]).
Conclusion |
La prise en charge des IU parenchymateuses dans notre centre est bonne sur le plan de l’antibiothérapie. Le niveau de respect des nouvelles recommandations dans l’année de leur diffusion est important. La stratégie de choix des examens complémentaire est à améliorer et pourrait donner lieu à des économies.
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Vol 47 - N° 4S
P. S91-S92 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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