Facteurs de risque des formes compliquées de spondylodiscites brucelliennes - 25/05/17
Résumé |
Introduction |
Déterminer les facteurs de risque epidemiologiques et cliniques des formes compliquées de la spondylodiscite brucellienne (SB).
Matériels et méthodes |
Une étude rétrospective, comparative descriptive sur dossier de patients adultes hospitalisés pour SB dans le service de maladies infectieuses du CHU Farhat Hached de Sousse pendant la période allant de janvier 2000 à juillet 2016. Le diagnostic de SB a été retenu devant une sérologie de Wright positive (titre>=1/80) et/ou isolement de brucelles au niveau des abcès et la présence d’une preuve radiologique d’inflammation vertébrale et/ou discale. L’extension de l’infection au niveau des espaces paravertébraux, périduraux, le muscle psoas avec ou sans manifestations neurologiques a été définie comme SB compliquée. La réponse au traitement a été attestée par l’amélioration des signes cliniques et radiologiques sous traitement. Le seuil de signification a été fixé à 0,05.
Résultats |
Parmi les 50 patients ayant présentés une SB, 37 avaient une forme compliquée. L’âge moyen était de 52 ans et 45 ans pour les formes compliquées et non compliquées, respectivement. La différence d’âge et le sexe entre les deux groupes était non significative. Le délai moyen de diagnostic était significativement plus long dans les formes compliquées (p=0,027). Les signes fonctionnels les plus fréquents étaient la douleur rachidienne (100 %), la fièvre (82 %) et les frissons (72 %). Dans les formes compliquées, l’amaigrissement était retrouvé chez 24 patients (65 %) versus 4 patients (36 %) pour les formes non compliquées. Dans les 2 groupes, l’atteinte lombaire était la plus fréquente. La SB était compliquée par un abcès paravertébral (n=24), épidural (n=16), du muscle psoas (n=11) et par une épidurite (n=24). Tous les patients ont été traités par l’association doxycycline et rifampicine. La durée médiane du traitement était de 7 mois (3–18) pour les formes compliquées et 5 mois (3–12) pour les formes non compliquées. Dans les formes compliquées, un traitement chirurgical a été indiqué pour 4 patients. L’évolution était favorable dans tous les cas. La durée médiane de suivi était de 9 et 5 mois pour les formes compliquées et non compliquées respectivement.
Conclusion |
La reconnaissance précoce des cas compliqués est essentielle pour prévenir les complications dévastatrices. Pour les SB compliquées. La durée du traitement était plus longue que dans la forme non compliquée. Un traitement chirurgical est souvent associé aux formes compliquées.
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Vol 47 - N° 4S
P. S27 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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