Prévalence de prescriptions de sérologies de l’hépatite B et de vaccins contre l’hépatite B en médecine générale, une étude à partir de l’EGB du SNIIRAM - 25/05/17
Résumé |
Introduction |
Le virus de l’hépatite B (VHB) est un problème mondial de santé publique. Son évolution vers une hépatite chronique, entraîne un risque de cirrhose et d’hépatocarcinome.
Le mode de transmission interhumaine est bien connu, un vaccin efficace est disponible depuis 1982, cependant, la transmission du VHB n’est toujours pas interrompue malgré les recommandations vaccinales.
L’objectif de cette étude est d’estimer la prévalence des prescriptions de sérologies du VHB et de vaccins contre le VHB, faites en médecine générale, sur les données de remboursement de l’assurance maladie en Île-de-France entre 2009 et 2012.
Matériels et méthodes |
Utilisation des données de l’échantillon généraliste des bénéficiaires de la sécurité sociale. Réalisation de requêtes sur le portail du SNIIRAM via SAS guide pour estimer le prévalence des prescriptions en population générale, dans la population cible (ALD 6, 7, 10, 11, 19, 30), dans la population cible 2009–2012 (population cible dont l’ALD a débuté entre 2009 et 2012).
Descriptions des caractéristiques associées à ces prescriptions.
Résultats |
En population générale, 17,4 % des patients ont une prescription de sérologie du VHB et 2,9 % une prescription de vaccin contre le VHB.
Les caractéristiques significativement associées à la prescription d’une sérologie du VHB sont : être une femme, être âgé entre 18 et 45 ans, être bénéficiaire de la CMUc et faire partie des populations cible et cible 2009–2012.
Les caractéristiques associées à la prescription de vaccin sont : être bénéficiaire de la CMUc, avoir une prescription de sérologie du VHB, habiter en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-d’Oise et faire partie des populations cible et cible 2009–2012.
Le secteur d’activité du médecin n’est pas significativement associé aux prescriptions de sérologie et de vaccin, mais le fait d’être bénéficiaire CMUc est associé à une moindre prescription à la fois de sérologie et de vaccin.
Au sein de la population générale, 4,7 % des patients font partie de la population cible (ALD cible), et 1,3 % de la population cible 2009–2012 (ALD cible débutant entre 2009 et 2012). Il s’agit en majorité : des hommes, vivant à Paris et en Seine-Saint-Denis, avec une proportion importante de bénéficiaires de la CMUc (12,1 à 17,2 %), consultant en majeure partie en en secteur 1 (83 %).
Conclusion |
L’importance des recommandations vaccinales est prise en compte par les médecins généralistes qui prescrivent plus de sérologie du VHB et de vaccins anti-VHB pour les populations ayant une recommandation vaccinale spécifique.
Il faut, d’une part, axer les futures campagnes de lutte contre le VHB auprès des médecins de secteurs 1 car ils voient près de 80 % des patients et, d’autre part, améliorer la prise en charge transversale par le réseau de soins ville-hôpital.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 47 - N° 4S
P. S133 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?