Kératoplastie transfixiante et implant à fixation irienne. - 08/03/08
V Dedes,
M Bonne,
P Labalette,
F Malberl,
E Denion,
G Hochart,
JF (Lille) Rouland
Introduction. Chez les patients sans support capsulaire et présentant une décompensation cornéenne se pose le problème de l'implantation secondaire lors de la kératoplastie. L'implant à fixation irienne est une solution efficace pour les dystrophies endothéliales de l'aphake ou du pseudophake (implant de chambre antérieure mal toléré). Nous présentons une étude de 12 patients.
Matériel et Méthodes. Douze patients ont été opérés de kératoplastie transfixiante avec mise en place d'un implant. Un implant de chambre antérieure d'ancienne génération a été retiré dans 5 cas en per-opératoire. Un comptage endothélial est réalisé de façon systématique à 6 mois. Le suivi moyen est de 11 mois (de 6 mois à 18 mois).
Résultats. L'acuité préopératoire moyenne était limitée à la perception des mouvements de la main. L'acuité post-opératoire moyenne est de 1,6/10 (perception des mouvements de la main à 4/10) à 6 mois. La mise en place de ce type d'implant n'a pas entraîné de perte endothéliale supplémentaire par rapport à une kératoplastie simple.
Discussion. Le centrage de l'implant est facile et sans suture. La complication principale est le détachement de l'implant (1 cas dans notre série).
Conclusion. L'implantation d'un implant à fixation irienne lors de la kératoplastie est une solution simple, rapide et sans suture chez ce type de patients. Les conséquences endothéliales à long terme sont toutefois peu documentées dans cette indication.
© 2002 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 25 - N° 5
P. 133 - avril 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.