Exploring weight-related teasing and depression among overweight and obese adolescents - 12/05/17
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Abstract |
Introduction |
Weight-related stigma is pervasive and often is founded on the assumption that weight is controllable; therefore, those who are overweight and obese are thought to be weakwilled, lazy, and lacking self-control. As targets of weight stigma, over 30% of overweight and obese youth experience weight-related teasing, which is associated with depression, a serious mental health condition that puts young people at risk for myriad of other health problems. To date, little is known about the psychological mechanisms that underlie the teasing–depression relationship.
Objective |
Thus, the purpose of this study was to examine self-esteem and body satisfaction as possible mediators of the association between weight-related teasing and depression among overweight and obese middle school boys and girls.
Method |
Participants included 143 girls and 200 boys in grades 6 through 8 with measured BMIs 85th percentile for age and sex. Demographic information and pubertal development were collected via questionnaire. Height and weight were measured during state mandated school-based physical fitness testing. Participants also completed the Weight/Size Teasing subscale of the Physical appearance Related Teasing Scale, Center for Epidemiological Studies—Depression Scale for Children, General Self-Esteem scale from the Self-Description Questionnaire II, and Body subscale of the Body Parts Satisfaction Scale-Revised (girls)/Body Parts Satisfaction Scale for Men (boys).
Results |
Weight-based teasing was positively related with depression; teasing and depression were inversely associated with self-esteem and body satisfaction. Bootstrap confidence interval mediation models were tested. Self-esteem and body satisfaction mediated the relationship between teasing and depression, with gender, BMI percentile, race, and pubertal status controlled for in the models. Self-esteem accounted for 48% of the total model, body satisfaction accounted for 9% of the total model.
Conclusion |
The results of this study extend previous research by identifying self-esteem and body satisfaction as possible psychological constructs that help to explain the nature of the relationship between weight-related teasing and depression among overweight and obese youth. Results indicated that overweight and obese adolescents, self-esteem and body dissatisfaction may play a role in the extent to which weight-related teasing is associated with depression. Low self-esteem and body dissatisfaction may exacerbate the experience of teasing whereas positive general self-evaluations may protect against the deleterious influence of teasing on depression. Although public health efforts often focus on weight loss and behavior change as a way to enhance mental health, these results suggest that intervening on protective mechanisms may offer an alternative approach. Additional research is needed to determine if and how self-esteem and body satisfaction can be enhanced among overweight and obese youth via interventions in order to reduce the possible influence of teasing on depression.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
La stigmatisation liée au poids est omniprésente et souvent fondée sur l’hypothèse que le poids est contrôlable. Par conséquent, les gens pensent que ceux qui sont en surpoids et obèses sont faibles, paresseux et qu’ils manquent de contrôle de soi. Plus de 30 % des jeunes en surpoids et obèses vivent des taquineries à l’égard du poids : cette expérience est associée à la dépression, un trouble de santé mentale grave qui rend les jeunes à risque de plusieurs autres problèmes de santé. À ce jour, les mécanismes psychologiques qui sous-tendent la relation entre les taquineries et la dépression demeurent peu connus.
Objectif |
Le but de cette étude est d’examiner l’estime de soi et la satisfaction du corps comme médiateurs possibles de l’association entre les taquineries à l’égard du poids et la dépression chez les garçons et les filles en surpoids et obèses scolarisés dans une école secondaire.
Méthode |
Les participants étaient 143 filles et 200 garçons scolarisés dans les classes de 6e et 8e années avec un IMC mesurés ≥85e percentile en fonction de leur âge et de leur sexe. Les renseignements démographiques et le développement pubertaire ont été recueillis par questionnaire. La taille et le poids ont été mesurés lors des tests de conditionnement physique en milieu scolaire. Les participants ont également complété la sous-échelle de « weight/size teasing » du « Physical Appearance Related Teasing Scale », du « Center for Epidemiological Studies–Depression » pour enfant, de la sous-échelle de « General Self-Esteem » du « Self-Description Questionnaire II », et la sous-échelle « Body » du « Body Parts Satisfaction Scale-Revised » (pour les filles) et du « Body Parts Satisfaction Scale for Men » (pour les garçons).
Résultats |
La taquinerie à l’égard du poids est positivement liée à la dépression ; la taquinerie et la dépression sont inversement associées à l’estime de soi et à la satisfaction corporelle. Les modèles de médiation d’intervalle de confiance Bootstrap ont été testés. L’estime de soi et la satisfaction corporelle sont à l’origine de la relation entre taquinerie et dépression, avec le sexe, le percentile de l’IMC, la race et le statut pubertaire contrôlés dans les modèles. L’estime de soi représentait 48 % du modèle total, la satisfaction corporelle représentait 9 % du modèle total.
Conclusion |
Les résultats de cette étude s’ajoutent à ceux des recherches précédentes en identifiant l’estime de soi et la satisfaction corporelle comme de possibles construits psychologiques qui aident à expliquer la nature de la relation entre la taquinerie à l’égard du poids et la dépression chez les jeunes en surpoids et obèses. Les résultats indiquent que chez les adolescents en surpoids et obèses, l’estime de soi et la satisfaction corporelle jouent un rôle dans la mesure dans laquelle la provocation liée au poids est associée à la dépression. La faible estime de soi et le mécontentement du corps peuvent exacerber l’expérience de taquinerie tandis que les auto-évaluations positives peuvent protéger contre l’influence délétère de taquineries sur la dépression. Bien que les efforts de santé publique mettent souvent l’accent sur la perte de poids et le changement de comportement comme moyen d’améliorer la santé mentale, ces résultats suggèrent que l’intervention sur les mécanismes de protection peut offrir une approche alternative. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si et comment l’estime de soi et la satisfaction corporelle peuvent être améliorées par des interventions afin de réduire l’influence possible de la taquinerie sur la dépression chez les jeunes en surpoids et obèses.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Weight bias, Mental health, Body image
Mots clés : Biais liés au poids, Santé mentale, Image du corps
Plan
Vol 67 - N° 3
P. 147-153 - mai 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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