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Mise à jour des NRD en pédiatrie : enquête SFMN-SFPM-IRSN sur les pratiques - 11/05/17

Doi : 10.1016/j.mednuc.2017.02.084 
D. Celier 1, , G. Bonardel 2, J.P. Vuillez 3, A. Dieudonné 4, B. Farman Ara 5, P. Roch 1, C. Etard 1
1 Expertise en radioprotection médicale, institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, Fontenay-aux-Roses, France 
2 Médecine nucléaire, centre cardiologique du Nord, Saint-Denis, France 
3 Médecine nucléaire, CHU de Grenoble, France 
4 Médecine nucléaire, hôpital Beaujon, AP–HP, Clichy, France 
5 Médecine nucléaire, CHU de la Timone, AP–HM, Marseille, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectif

Dresser un état des lieux des pratiques françaises en médecine nucléaire pédiatrique, afin de proposer, si nécessaire, une mise à jour des niveaux de référence diagnostiques (NRD) en vigueur, basés initialement sur les recommandations de l’EANM de 2007.

Matériels et méthodes

Une enquête a été menée par la SFMN, la SFPM et l’IRSN auprès de l’ensemble des services de médecine nucléaire et a ciblé les examens les plus courants en pédiatrie (scintigraphies osseuses, rénales et TEP). Le recueil de données, rétrospectif, a été facilité par l’exploitation des données d’activité injectée et de poids des patients enregistrées informatiquement dans la quasi-totalité des établissements. Les données relatives aux acquisitions scanographiques associées (PDL et CTDIvol si disponible) ont également été collectées lorsqu’elles étaient facilement accessibles.

Résultats

Le recueil s’est déroulé de mi-novembre 2016 à janvier 2017. Près de 80 sites ont répondu, soit plus du tiers des services. Une dizaine d’entre eux a indiqué ne pas pratiquer d’examens pédiatriques. Les autres sites ont envoyé a minima les données de l’année 2015, complétées pour certains par des données de 2014 ou 2016. Les résultats seront présentés pour chaque type d’examen, par classe de poids. Les premières analyses montrent que les activités médianes injectées en France se situent globalement au niveau des NRD en vigueur. Les activités de FDG injectées sont, comme les NRD, plus de 40 % inférieures aux recommandations de l’EANM pour la TEP en oncologie. En revanche, s’agissant de la scintigraphie rénale au DMSA, non concernée jusqu’à présent par les NRD, les activités injectées en France sont nettement supérieures aux recommandations européennes.

Conclusion

Compte-tenu du grand nombre de participants, cette enquête permettra de dresser un état des lieux solide des pratiques françaises en médecine nucléaire pédiatrique. La liste des examens de l’arrêté relatif aux NRD sera mise à jour ainsi que, si nécessaire, les valeurs des NRD actuels, sur la base des pratiques réelles. De nouveaux NRD pourront être proposés pour la scintigraphie au DMSA et éventuellement les acquisitions scanographiques corps entier associées aux TEP, afin d’encourager les professionnels à optimiser l’exposition des enfants.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Radioprotection, Pédiatrie, Optimisation


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Vol 41 - N° 3

P. 170 - mai 2017 Retour au numéro
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