Cancer de l'œsophage - 08/05/17
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Résumé |
En France, en 2011, le cancer de l'œsophage (deux tiers d'épidermoïdes) a touché 3100 hommes et 1100 femmes. Annoncé par une dysphagie, il est confirmé par une endoscopie avec biopsies et, en dehors des cas relevant manifestement d'un traitement palliatif, il requiert un bilan associant, pour la tumeur, une échoendoscopie, un scanner et une tomographie par émission de positons-scanner (TEP-scanner) ; et, pour le terrain, un examen oto-rhino-laryngologique, une bronchoscopie et un bilan nutritionnel. Pour les cancers superficiels, l'endoscopie avec colorations électroniques est recommandée. Un traitement endoscopique est possible si la tumeur envahit jusqu'à la muqueuse (épidermoïdes) ou la sous-muqueuse superficielle (adénocarcinomes). Dans les tumeurs plus évoluées sans adénopathies (T1-T2 N0), la chirurgie seule est recommandée. Pour les tumeurs envahissant au-delà de la paroi (T3-T4) ou avec adénopathies (N+), une chimiothérapie ou, mieux, une radiochimiothérapie néoadjuvante est nécessaire. Si une réponse complète clinique est observée après radiochimiothérapie (environ 40 %), on peut se contenter de surveiller le patient et de recourir à la chirurgie seulement en cas de récidive locale opérable. En effet, en postopératoire, la mortalité est de 5 % et la morbidité de 30 %. La survie est, pour les deux types histologiques, à cinq ans, globalement 14 % et 30 % après une résection R0.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cancer de l'œsophage, Épidémiologie, Chirurgie, Radiochimiothérapie, Recommandations
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