Facteurs associés au dépistage du cancer du col de l’utérus en milieu rural Sénégalais - 29/04/17
Résumé |
Introduction |
Le cancer du col de l’utérus constitue le premier cancer chez la femme en Afrique. La maladie est souvent diagnostiquée à un stade tardif. L’objectif de cette étude est étudier les facteurs du dépistage du cancer du col.
Méthode |
Il s’agit d’une enquête transversale descriptive et analytique. L’échantillonnage était en grappe à deux degrés. Les données ont été recueillies lors d’un entretien individuel à domicile. La collecte portait sur les connaissances, attitudes et pratiques sur le cancer du col de l’utérus. La régression logistique a été utilisée pour l’analyse des données.
Résultats |
Un total de 587 femmes ont été enquêté dont 84,4 % vivaient en milieu rural, 82,8 % étaient mariées. La maladie était connue de 48,7 % des femmes. Parmi celles-ci, 60,5 % connaissaient les facteurs favorisants la survenue de la maladie et 27,3 % en connaissaient les méthodes diagnostiques. La pratique du dépistage était de 6,3 % dans notre échantillon. Les variables qui avaient un lien avec le dépistage étaient : l’instruction à l’école française (p<0,001 ; OR=2,56 ; IC=[1,72–3,821]), la pratique une AGR (p=0,018 ; OR=2,17 ; IC=[1,04–4,51]), la connaissance des symptômes de la maladie (p=0,007 ; OR=2,64 ; IC=[1,16–6,01]), la connaissance des méthodes diagnostiques (p<0,001 ; OR=7,70, IC=[3,63–16,35]), et la connaissance d’une personne atteinte par la maladie (p=0,024 ; OR=2,28 ; IC=[1,04–4,99]).
Conclusion |
Le dépistage du cancer du col est fable en milieu rural sénégalais. Les facteurs identifiés sont essentiellement liés aux connaissances. Les stratégies de lutte contre le cancer du col utérin devront mettre l’accent sur l’information et l’accès à des soins de qualité pour les femmes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer du col de l’utérus, Connaissances, Dépistage, Sénégal
Plan
Vol 65 - N° S2
P. S77 - mai 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?