The left atrial septal pouch (LASP) is formed by incomplete fusion of the septum primum and septum secundum, leaving a cavity open towards the left atrium, but without interatrial shunting. There is no recommendation concerning strategy in the presence of a LASP, especially in the setting of stroke. The aim of this review was to determine whether the LASP could be incriminated as the aetiology of a stroke. We included all pertinent publications on the subject, and calculated hazard ratios for ischaemic stroke and cryptogenic stroke. There were only five case–control studies concerning the LASP, involving 516 stroke patients and 779 controls. Overall LASP prevalence was 21%, with a slightly higher prevalence in the cryptogenic stroke group (26%), but this difference was not statistically significant (P=0.27). In a random-effects meta-analysis, there was no difference between controls and patients with ischaemic stroke (hazard ratio 1.20, 95% confidence interval 0.96–1.53; P=0.14). Cryptogenic stroke appeared more frequently in patients with LASP (hazard ratio 1.53, 95% confidence interval 1.07–2.24; P=0.02), but this was driven by only one severely underpowered study. The published case reports demonstrated that thrombus formation inside the pouch can occur in the presence of major predisposing factors. The LASP can be a site for thrombus formation, leading to embolic events, but its presence does not correlate with an increased incidence of stroke. Associated factors should be taken into consideration in the setting of stroke. Further studies are necessary to validate a possible relationship with cryptogenic stroke.

La poche septale atriale gauche (LASP) est formée par une fusion incomplète du septum primum et du septum secundum. Il n’y a pas de recommandation concernant la conduite à tenir en présence d’un LASP dans le cadre d’une embolie. Le but de cette revue est de déterminer s’il est possible de l’incriminer comme étiologie d’un accident vasculaire cérébral ischémique (AIC). Nous avons inclus toutes les publications pertinentes sur le sujet et calculé les rapports de risque d’AIC et AIC cryptogénique. Il y a seulement cinq études cas-témoins concernant le LASP, totalisant une population de 516 patients d’AIC et 779 contrôles. La prévalence globale du LASP était de 21 %, avec une prévalence légèrement plus élevée dans le groupe AIC cryptogénique (26 %), mais cette différence était statistiquement non significative (P=0,27). Selon notre méta-analyse il n’y avait pas de différence entre les témoins et les patients souffrant d’AIC (HR 1,20, IC 95 % 0,96–1,53 ; P=0,14). Les AIC cryptogéniques semblaient plus fréquentes chez les patient ayant un LASP (HR 1,53, IC 95 % 1,07–2,24 ; P=0,02), mais cette tendance est influencée par une seule étude de très faible puissance statistique. Les cas déjà publiées démontrent qu’un thrombus peut se former dans la poche en présence des facteurs prédisposants. Le LASP pourrait être un site favorisant la thrombogenèse, mais n’est pas associé à l’augmentation du risque d’AIC. Les facteurs associés doivent être pris en considération dans le contexte d’embolie artérielle. D’autres études sont nécessaires pour valider une possible relation avec les AIC cryptogéniques.