Lasik et larmes. - 08/03/08
DA (Paris) Lebuisson
But. Déterminer les limites et contraintes qu'imposent les défauts de lacrymation chez les candidats et opérés LASIK (kératomileusis in situ).
Matériel et Méthode. Étude prospective d'une série de 50 patients opérés des deux yeux. Le recul est de 8 mois. Tous les malades ont une vérification clinique de la capacité lacrymale par un test de Schirmer, une mesure du temps de rupture des larmes, une imprégnation colorée au vert de lissamine. Ceci est réalisé avant l'intervention et à chacune des visites postérieures.
Résultats. L'insuffisance lacrymale quantitative est retrouvé dans 18 cas, une kératite superficielle dans 7 cas, une symptômatologie fonctionnelle dans 19 cas. Une comparaison pré et post opératoire et par rapport à un groupe témoin révèle une nette significativité des données préliminaires. Une corrélation entre l'âge, les caractéristiques pré-opératoires et le bilan pré-opératoire tend à distinguer deux groupes de patients: ceux chez qui l'insuffisance lacrymale est hautement prévisible et ceux chez qui elle s'avère inattendue: les facteurs délétères sont cités.
Commentaire et Conclusions. L'insuffisance lacrymale post LASIK constitue, par sa fréquence, la première complication du LASIK ou du moins l'effet néfaste principal. Elle conduit à un renforcement des appréciations et informations préliminaires et à des prescriptions locales lubrifiantes à long terme.
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Vol 25 - N° 5
P. 44 - avril 2002 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.