But. Une enquête nationale a été réalisée auprès de tous les ophtalmologistes français pour connaître leur opinion au sujet du dépistage de la rétinopathie diabétique et des nouvelles possibilités qu'offre la mise sur le marché de caméras non mydriatiques.

Matériel et Méthode. l'enquête a été réalisée par l'envoi d'un courrier avec un questionnaire adressé à tous les ophtalmologistes français.

Résultats. Les résultats préliminaires sur 910 réponses révèlent que 73 % des ophtalmologistes pensent que le dépistage tel qu'il existe actuellement n'est pas satisfaisant, 47 % sont favorables à la mise en place de caméras non mydriatiques pour essayer de l'améliorer et 32 % n'ont pas d'avis. Ils pensent que la caméra pourrait être installée dans un centre d'ophtalmologie public ou privé (34 %) ou leur cabinet (29 %) ou dans un centre de diabétologie (46 %). Ils pensent pour 43 % d'entre eux que l'installation de caméras pourrait modifier le nombre de patients diabétiques vus à leur consultation : dans le sens d'une diminution pour 32 % mais d'une augmentation pour 57 %.

Commentaire et Conclusions. La rétinopathie diabétique est un réel problème de santé public et les ophtalmologistes français pensent en majorité que son dépistage n'est pas correctement effectué à l'heure actuelle. La mise en place de caméras non mydriatiques sous contrôle ophtalmologique devrait permettre de l'améliorer et de sélectionner les patients qui doivent être pris en charge en priorité par un ophtalmologiste.