Les séquelles oculomotrices des fractures du plancher de l'orbite - 08/03/08
Y. El Mansouri [1],
F.-H. Kadiri [2],
A. Saidi [2],
N. Laouissi [1],
K. Zaghloul [1],
A. Idrissi Chekkoury [2],
Y. Benchakroun [2],
A. Amraoui [1]
Voir les affiliationsThe oculomotor after effects of the fractures of the floor of the orbit |
Purpose |
Fractures of the orbit floor have very disabling oculomotor after effects. The objective of this study was to report that close collaboration between the maxillo-facial specialist and ophthalmologist is necessary to avoid oculomotor after effects.
Methods and patients |
Our study included 10 cases of the fracture of the orbit floor. These cases were recorded between 1992 and 1996.
Results |
This pathology affected young subjects aged between 20 and 40 years in 70 % of the cases. 80 % of the subjects were males. 90 % of the patients presented a vertical diplopia as a result of a transitory oculomotor deficit. 20 % of the subjects presented a permanent oculomotor deficit at the stage of after effects. All these deficits were of a mechanical origin and, contrary to other authors, we found no deficit with nervous sensory origin.
Conclusion |
Therapeutic success is based on early diagnosis and treatment that requires close collaboration between the maxillo-facial and ophthalmology teams.
Les séquelles oculomotrices des fractures du plancher de l'orbite |
But de l'étude |
Les fractures du plancher de l'orbite exposent à des séquelles oculomotrices fort invalidantes.
Le but de ce travail est de montrer la nécessité d'une étroite collaboration entre chirurgien maxillo-facial et ophtalmologiste pour éviter ces séquelles oculomotrices.
Matériel et méthodes |
Notre étude a porté sur 10 cas ponctuels de fractures de plancher de l'orbite qui se sont présentés entre 1992 et 1996 aux urgences de l'hôpital 20 Août de Casablanca.
Résultats |
Cette pathologie touchait le sujet jeune entre 20 et 40 ans, dans 70 % des cas, de sexe masculin dans 80 % des cas. Quatre-vingt dix % des patients présentaient une diplopie verticale, découlant d'un déficit oculomoteur transitoire dans 70 % des cas, mais permanent et qui a persisté aux stades de séquelles dans 20 % des cas. Tous ces déficits étaient d'origine mécanique et, contrairement à d'autres auteurs, nous n'avons rapporté aucun déficit d'origine nerveuse ou sensorielle.
Conclusion |
Le succès thérapeutique repose sur un diagnostic et un traitement précoces, nécessitant une étroite collaboration entre deux équipes maxillo-faciale et ophtalmologique.
Mots clés :
Fracture du plancher de l'orbite.
,
diplopie.
,
séquelles oculo-motrices.
Keywords: Fracture of the floor of the orbit. , diplopia. , oculomotor after effects.
Plan
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Vol 23 - N° 5
P. 445 - juin 2000 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.