Un essai clinique randomisé chez des coureurs ayant un syndrome fémoro-patellaire - 18/04/17
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Résumé |
Introduction |
Le syndrome fémoro-patellaire (SFP) représente l’un des diagnostics les plus fréquents chez les coureurs [1 ]. Certaines études suggèrent que les modifications au patron de course [2 , 3 ] et les exercices de renforcement [4 , 5 ] sont efficaces pour diminuer les symptômes chez cette population. Cependant, aucune étude n’a démontré leur supériorité par rapport à une approche basée sur l’éducation du patient et les modifications d’entraînement selon les symptômes. L’objectif de cette étude est de comparer les effets de 3 programmes de réadaptation de 8 semaines sur les symptômes et les limitations fonctionnelles de coureurs ayant un SFP.
Matériel, population et méthode |
Au total, 69 coureurs avec SFP ont été aléatoirement assignés à l’un des 3 groupes d’intervention : (1) éducation sur la gestion des symptômes et les modifications d’entraînement (éducation) ; (2) un programme d’exercices combiné à l’éducation (exercices) ; (3) modifications du patron de course combinées à l’éducation (patron de course). Les symptômes et les limitations fonctionnelles ont été mesurés à l’évaluation initiale (T0), et après 4, 8 et 20 semaines (T4, T8, T20) en utilisant le questionnaire « activities of daily living scale of the knee outcome survey » (KOS-ADLS) [6 ] et des échelles visuelles analogues (EVAs) pour la douleur habituelle, la pire douleur et la douleur pendant la course. La biomécanique de course ainsi que la force isométrique des membres inférieurs ont aussi été évaluées à T0 et T8. Les effets des programmes de réadaptation ont été comparés en utilisant des analyses de variance (Anova).
Résultats |
Aucun effet d’interaction significatif « groupe×temps » (p≥0,447) n’a été observé pour le KOS-ADLS et les EVAs. Les 3 groupes ont démontré des améliorations similaires à T4, T8 et T20 comparativement à T0 (p<0,05). Seul le groupe exercices a augmenté la force des extenseurs du genou après le programme de réadaptation (groupe×temps : p<0,001) et seul le groupe patron de course (groupe×temps : p<0,001) a augmenté la cadence du pas (+7,0 %) et réduit le taux moyen de force d’impact au sol (−25,4 %).
Conclusion ou discussion |
L’ajout d’exercices ou de modifications au patron de course à l’éducation n’a pas montré de bénéfices additionnels par rapport à l’éducation seule pour améliorer les symptômes et les limitations fonctionnelles de coureurs souffrant d’un SFP. Une éducation appropriée et l’ajustement des charges d’entraînement devraient être inclus en tant que composante principale du plan de traitement chez les coureurs souffrant d’un SFP.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Course à pied, Exercices, Biomécanique, Cadence, Running, Syndrome fémoro-patellaire, Éducation
Plan
Vol 17 - N° 184
P. 42-43 - avril 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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