Influence de la position du genou sur le gain de force du quadriceps au cours du travail statique intermittent - 18/04/17
: Masseur-kinésithérapeute, R. Braun b : Masseur-kinésithérapeute, K. Muller b : Masseur-kinésithérapeuteBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
| pages | 2 |
| Iconographies | 2 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Au cours de la rééducation du genou, le renforcement statique du quadriceps est souvent réalisé à un angle de flexion unique, non douloureux, en ignorant son efficacité pour augmenter la force aux autres angles. Ainsi, nous proposons d’évaluer, selon la position d’entraînement :
– la spécificité du gain de force et son mécanisme [1, 2, 3, 4] ;
– l’efficacité de l’entraînement croisé [3, 4, 5, 6, 7] ;
– la pénibilité ressentie ;
– à l’aide d’une revue de la littérature, les contraintes articulaires [8, 9, 10].
Matériel, population et méthode |
Au total, 25 sujets sains, répartis entre les groupes course interne, course externe et contrôle, mesurent la force, en courses interne et externe et le volume de leurs quadriceps droit et gauche au cours des 1re et 6e semaines. Au cours des 2e, 3e et 4e semaines, les groupes CI et CE renforcent leur quadriceps non dominant, respectivement en courses interne et externe, et apprécient la pénibilité ressentie.
Résultats |
La force, non seulement du quadriceps entraîné, mais aussi du quadriceps non entraîné, augmente (Fig. 1) :
– uniquement en course interne pour le groupe CI ;
– également en course externe pour le groupe CE.
Seul le volume du quadriceps entraîné du groupe CE augmente (Fig. 2). Le renforcement du quadriceps est mieux toléré en course interne qu’en course externe. La contraction du quadriceps exerce une contrainte :
– en compression, fémoro-patellaire et fémoro-tibiale, faible en course interne et forte en course externe ;
– en cisaillement, fémoro-tibiale, antérieure en course interne et postérieure en course externe.
Conclusion ou discussion |
Le renforcement du quadriceps induit :
– uniquement des adaptations nerveuses responsables de la spécificité du gain de force à la position d’entraînement en course interne ;
– également des adaptations musculaires responsables de la non-spécificité du gain de force à la position d’entraînement en course externe.
Grâce aux adaptations nerveuses améliorant la coordination du membre non entraîné, la force du quadriceps controlatéral augmente avec le renforcement du quadriceps homolatéral. Nous suggérons de privilégier le renforcement du quadriceps :
– en course externe pour garantir une augmentation de la force dans toute l’amplitude du genou, notamment en cas de lésion du ligament croisé antérieur ;
– en course interne en cas de lésion du ligament croisé postérieur ou du cartilage fémoro-patellaire ou fémoro-tibial ;
– controlatéral en cas d’impossibilité de le réaliser sur le quadriceps homolatéral (douleur, immobilisation, paralysie…).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Travail statique intermittent, Force maximale mesurée, Épreuve de fatigue, Force maximale théorique, Spécificité du gain de force musculaire à l’angle articulaire d’entraînement, Quadriceps, Genou
Plan
Vol 17 - N° 184
P. 34-35 - avril 2017 Retour au numéro
Article précédent
- Prévention des TMS en entreprise : l’approche ergonomique du kinésithérapeute
- J. Gagliardi
- Diagnostic différentiel physiothérapique et pertinence de la physio-échographie-fonctionnelle dans le cas d’un syndrome de la traversée thoraco-brachiale (STTB) ou TOS (thoracic outlet syndrom)
- S. Riquier, G. Barette
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?