Étude de la musculature et du canal vertébral par reconstructions tridimensionnelles IRM chez des patients présentant un canal lombaire étroit - 30/03/17
, B. Moal a, O. Gille b, E. De-Roquefeuil c, M. Durieux c, I. Obeid b, V. Dousset c, J.-M. Vital b, W. Skalli aBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Contexte |
Le canal lombaire étroit est la manifestation clinique la plus fréquente de la dégénérescence discale. Si l’importance de la sténose semble peu corrélée à l’intensité des symptômes, le rôle des muscles lombaire est reconnu. De nombreuses études radiologiques ont décrit l’analyse du volume musculaire et d’infiltration graisseuse (IG), mais elles restent limitées pour analyser le volume musculaire dans son ensemble. Récemment, un protocole 3D de reconstruction musculaire (utilisant la déformation paramétrique d’un objet spécifique et des séquences IRM issues de la méthode des trois points de Dixon) a été décrit. Il permet d’analyser les muscles dans leur totalité et de mesurer l’IG. L’objectif de cette étude est d’évaluer, chez des sujets présentant un canal lombaire étroit, le volume des muscles lombaires, leur infiltration graisseuse et le volume du canal vertébral avec ce protocole IRM.
Matériels et méthodes |
Dix patients (sténose L4L5 isolée) ont été inclus. Le volume musculaire et l’IG du psoas et des muscles érecteurs spinaux ont été calculés ainsi que le volume du canal vertébral. Ces mesures ont été corrélées entre-elles, à l’âge et à la taille des sujets avec le coefficient de Spearman. Une Anova a été réalisée pour évaluer l’influence du segment intervertébral (p≤0,05).
Résultats |
Le volume musculaire est corrélé à la taille (r=0,68 pour le muscle psoas) ; l’IG (r=0,66 pour le muscle psoas) et le volume canalaire (r=0,91) à l’âge des sujets. Les muscles ont un volume maximum à l’étage L3L4 alors que l’IG augmente progressivement de L1–L2 à L5–S1.
Discussion |
Ces premiers résultats soulignent l’importance de considérer les muscles dans leur ensemble et rapportent des corrélations entre l’infiltration graisseuse musculaire, le volume du canal lombaire et l’âge ; et entre le volume musculaire et la taille des patients. La dégénérescence musculaire semble plutôt reliée à l’infiltration graisseuse qu’au volume musculaire.
Niveau de preuve |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rachis lombaire, Canal lombaire étroit, IRM, Trois-dimension, Muscle
Plan
| ☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 103 - N° 2
P. 177-181 - avril 2017 Retour au numéro
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