Optimisation du processus de préparation des solutions de melphalan destinées à l’administration intravitréenne dans le traitement de rétinoblastomes et étude de leur stabilité - 22/03/17
Résumé |
Introduction & objectifs |
Le rétinoblastome est la tumeur maligne intraoculaire primaire la plus courante chez l’enfant et représente 10 à 15 pour cent des cancers au sein de la première année de vie. Le rétinoblastome non traité est une maladie mortelle, mais grâce aux différentes thérapies disponibles, la survie est>95 %. Parmi ces thérapies, la chimiothérapie locale à base de melphalan est actuellement utilisée. Si ce traitement présente une efficacité significative, son processus de préparation reste toutefois délicat, compte tenu de sa faible stabilité.
L’objectif de ce travail est d’optimiser le processus actuel de conservation du melphalan préparée extemporanément aux concentrations thérapeutiques de 200μg/mL et 15μg/mL.
Méthodes |
Les solutions des melphalan ont été réalisées en reconstituant la substance sèche avec 10mL de solvant original. La quantité nécessaire de melphalan a été ensuite prélevée et injectée dans une solution de NaCl 0,9 % préalablement refroidie (entre 2 et 8°C). Les solutions ont été prélevées rapidement dans des seringues en polypropylène et immédiatement congelées avec de la neige carbonique, puis conservées à une température de −18°C jusqu’au au moment de l’analyse. La stabilité a été déterminée par HPLC, selon une méthode optimisée de la pharmacopée européenne, par détection UV-DAD à une longueur d’onde de 260nm.
Résultats |
Le mode de préparation à froid associé à une congélation immédiate permet d’obtenir une conservation d’au minimum 4 semaines (% de concentration restante entre 91,8± ? 1,8 % et 102,6± ? 0,7 % pour la concentration initiale de 15μg/mL et entre 93,8± ? 0,7 % et 103,2± ? 1,2 % pour la concentration de 200μg/mL).
Discussion & conclusions |
Les résultats observés permettent, d’une part, d’envisager une révision du processus de fabrication et de conservation à −18°C de ces seringues et, d’autre part, de fixer une stabilité d’au minimum 4 semaines qui pourrait être prolongée sur la base d’une étude de stabilité complémentaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 52 - N° 1
P. e31-e32 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?