Dangers pour la personne de confiance : vers une équité de sa désignation - 17/03/17
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Résumé |
Les personnes malades ont besoin d’accompagnement au cours de leurs maladies, à la fois sur le plan psychologique et pour l’aide aux démarches de soins. En France, le législateur a mis en place la personne de confiance (PC) dont le rôle est d’accompagner le malade au cours de ses démarches et de ses soins, ainsi que de représenter sa volonté dans le dialogue avec les équipes soignantes le cas échéant. Comme la PC est en contact rapproché avec les soins, elle peut être soumise à un stress particulier, d’autant plus important qu’elle peut être amenée à considérer son rôle comme déterminant pour les décisions médicales ; certaines études montrent ainsi des prévalences supérieures de troubles réactionnels, comme le trouble de stress post-traumatique, chez la PC par rapport aux autres personnes. À partir de ce constat, nous nous interrogeons sur les enjeux éthiques pour la désignation de la personne de confiance. Cette personne doit en effet être proche du patient (famille, amis, médecins traitant) et suffisamment solide psychologiquement pour accompagner la maladie. Comment désigner une personne PC sans la soumettre à un risque trop important pour la santé ? Comment traverser la tension éthique entre les principes de bienfaisance pour le patient et de non-malfaisance pour la PC ? Nous explorons les différentes possibilités offertes par la loi sur la désignation et nous proposons une manière équitable de désignation de la PC à partir de la notion d’accompagnement de celle-ci par le corps médical.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Sick people need support during their illness, both psychological help and support for decisions. In France, the legislator has established the person of trust (PC). As the PC is in close contact with care, he or she can be subjected to a particular stress. For example, PC may consider its role as a determinant in medical decisions. Some studies show higher prevalence of reactive disorders such as posttraumatic stress disorder, in the PC compared to other people. From this, we wonder about the ethical issues for the designation of the confidential. How to designate a PC person without subjecting it to excessive risk to his or her health? We questioned the possibilities offered by the law. We propose a fair designation of the PC according accompaniment thereof by the medical profession.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Personne de confiance, Troubles réactionnels, Bienfaisance, Non-malfaisance, Équité
Keywords : Trusted person, Reactive disorders, Beneficence, Non-maleficence, Equity
Plan
Vol 14 - N° 1
P. 49-56 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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