Utilisation des bases médico-administratives hospitalières par la Haute Autorité de santé pour améliorer la qualité des soins et la sécurité des patients : premier retour d’expérience - 11/03/17
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Résumé |
Introduction |
Depuis 2008, la Haute Autorité de santé (HAS) est engagée, avec le ministère chargé de la santé, dans la mise en œuvre du recueil national des indicateurs de qualité et de sécurité des soins. La HAS, suite aux travaux de CLARTE (2010–2013) développe, en partenariat avec l’ATIH, des indicateurs de résultats à partir du PMSI dans le cadre d’un dispositif d’amélioration de la qualité et gestion des risques.
Méthodes |
Les indicateurs de résultats sont validés avec un groupe de travail combinant les expertises des professionnels de santé, des médecins spécialistes de l’information médicale, des patients et usagers. Les codes du PMSI sont utilisés pour détecter des séjours avec évènements dans une population cible définie. La validation de l’indicateur porte sur sa pertinence clinique, la validité de contenu, la validité du modèle d’ajustement, la validité de critère, et sa pertinence pour l’amélioration de la qualité.
Résultats |
Chaque indicateur nécessite d’identifier les causes de variabilité entre les établissements, non dues à la qualité des soins : - Des codes disponibles pour cibler la survenue des évènements thrombo-emboliques (ETE) en cas de pose de prothèse totale de hanche ou de genou mal utilisé : les antécédents d’ETE sont la principale source de faux positifs (CLARTE). - Des pratiques professionnelles inappropriées impactent le taux d’ETE et la performance du modèle d’ajustement : la sur utilisation de l’écho doppler détecte de forts taux d’ETE dus aux thromboses veineuses profondes asymptomatiques. - Une excellente VPP pour un indicateur pertinent mais non valide : de nombreux établissements « écrasent » leurs séjours de chirurgie ambulatoires convertis en hospitalisation complète.
Discussion/conclusion |
La HAS propose en conséquence :
– d’utiliser ces indicateurs uniquement comme outils d’alerte en identifiant les établissements hors normes « outliers », avec retour au dossier pour confirmer l’alerte et mettre en œuvre des actions d’amélioration ;
– de mettre systématiquement à disposition des consignes de codage dédiées ;
– d’intégrer l’indicateur dans des démarches qualité-gestion des risques des établissements suivies dans la certification.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Evaluation, Indicateurs, Sécurité du patient
Plan
Vol 65 - N° S1
P. S29 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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