Intérêt de l’imagerie en coupe dans les spondylodiscites tuberculeuses - 09/03/17
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Résumé |
Introduction |
La spondylodiscite tuberculeuse (SPDT) ou mal de Pott est une affection encore fréquente dans les pays endémiques où elle est responsable de 3 à 5 % de toutes les atteintes tuberculeuses. Elle vient au troisième rang des localisations extra pulmonaires.
Objectif |
Analyser les aspects radiologiques de la spondylodiscite tuberculeuse en scanner et en IRM.
Matériels et méthodes |
Notre étude est rétrospective, étalée sur une période de 3 ans et elle a intéressé 21 cas de SPDT colligés au service de radiologie au CHU Mohammed VI de Oujda. Il s’agissait de 14 hommes et 7 femmes (sex-ratio=2). L’âge moyen de nos patients était de 41 ans. Des antécédents personnels de tuberculose étaient trouvés chez 5 patients. L’atteinte rachidienne était isolée dans 19 cas et associée à une tuberculose évolutive pulmonaire et/ou extra pulmonaire dans 2 cas. La localisation était lombaire dans 66,6 % des cas (n=14). L’IRM était réalisée chez tout les patients (n=21) avec un appareil 1,5 Tesla en pondération T1, T2, et après injection de chélates de gadolinium, la TDM était réalisée en complément de l’IRM chez 5 patients et comme examen initial dans 8 cas.
Résultats |
L’imagerie, notamment l’IRM a révélé, en plus de la spondylodiscite, des abcès paravertébraux (n=12) et une épidurite (n=5). L’origine tuberculeuse était retenue devant une confirmation anatomopathologique et/ou bactériologique dans tout les cas. La durée moyenne du traitement anti-tuberculeux était de 14 mois. Une intervention neurochirurgicale à visée décompressive était indiquée dans 14 % des cas (n=3). L’évolution était favorable dans 66,6 % des cas (n=14) et elle était marquée par des séquelles neurologiques dans 19 % des cas (n=4).
Conclusion |
Le mal de Pott reste encore fréquent dans notre pays. Son diagnostic est souvent retardé. Il doit être évoqué devant une douleur rachidienne traînante. Cette pathologie nécessite encore de l’intérêt, du fait des complications lourdes et de séquelles invalidantes.
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Vol 44 - N° 2
P. 98-99 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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