Importance des variations spectrales durant 36 mois de suivi longitudinal IRM et SRM de 80 patients atteints de glioblastomes traités - 09/03/17
Résumé |
Objectif |
Mieux comprendre le métabolisme tumoral des glioblastomes et les variations post chimiothérapie, radiothérapie et antiangiogénique, et déterminer les variations en SRM pendant 36 mois de suivi longitudinal chez 80 patients avec glioblastomes.
Méthodes |
Quatre-vingts patients, tous biopsés et traités par protocole STUPP avec radiothérapie ont été étudiés à 1,5T et à 3T (GEMS) avec IRM (Sagittal T1, cube Flair, T2*, diffusion, perfusion, coronal T2 et 3D T1 avant et après gadolinium) et monovoxel Press (6 à 12cm3, multiple TEs). Sur 80 patients, plus de 380 examens et 44 ont bénéficié d’une thérapie antiangiogenique. Processing : logiciels SA/GE et JMRUI donnant amplitudes, aires, ratios (Cho/Cr, CH2/Cr, Glx/Cr et NAA/Cr). Analyses statistiques des données longitudinales.
Résultats |
Les profils spectraux s’améliorent sous STUPP puis s’aggravent avec augmentations des ratios Cho/NAA, Cho/Cr et lactate et diminution du NAA/Cr. Après STUPP, chimiothérapie et antiangiogenique, les volumes tumoraux de nécrose et de prise de contraste changent, le Flair moins et les profils spectraux et ratios changent plus. La SRM est plus sensible que l’IRM quantitative avec segmentation multi-spectrale et dans certains cas prédictifs d’aggravation clinique.
Discussion |
Les volumes en IRM après gadolinium changent, la diffusion et le Flair moins ; la perfusion et les profils spectraux et ratios changent plus, notamment les ratios Cho/Cr, CH2/Cr et NAA/Cr. On observe une diminution du ratio Cho/Cr, de l’hyperperfusion et de la prise de contraste pour les patients qui s’améliorent cliniquement et des mesures inverses pour ceux qui s’aggravent et qui apparaissent avant la détérioration clinique. Il y a une grande variabilité, mais la répétition et la modélisation des mesures spectroscopiques durant un suivi longitudinal peut permettre de la diminuer et d’améliorer l’évaluation pronostique notamment sous thérapie antiangiogénique et pour les longs survivants. Ces mesures SRM peuvent permettre de mieux comprendre les différents processus pathologiques et la réponse thérapeutique.
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Vol 44 - N° 2
P. 91 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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