L’IRM de diffusion et de perfusion dans l’évaluation de la viabilité des tissus cérébraux chez les patients présentant un accident vasculaire cérébral ischémique à la phase aigüe - 09/03/17
Résumé |
Contexte |
L’accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique est une cause majeure de mortalité et d’invalidité neurologique. Il est lié à l’oblitération d’une artère cérébrale.
Objectifs |
Évaluer les rôles des paramètres d’imagerie de diffusion et de perfusion dans la prédiction de la viabilité des tissus cérébraux après l’AVC ischémique.
Méthodes |
Nous avons sélectionné 17 patients de l’étude THRACE, inclus à Nancy. Tous les patients ont effectué une IRM cérébrale dans les 4heures après l’AVC ischémique et un scanner au septième jour. Le coefficient apparent de diffusion (ADC) et les paramètres de perfusion ont été calculés dans les régions anormales en diffusion et les régions présentant un diffusion-perfusion mis–match. Ces deux régions étaient divisées en deux parties : celles qui présentent une densité normale et celles qui deviennent infarci en scanner. Analyses au niveau des régions d’intérêt et au niveau des voxels ont été effectués.
Résultats |
Analyse au niveau des régions : l’ADC est le seul paramètre présentant la différence significative entre les régions infarcies et celles qui se normalisent. Analyse au niveau des voxels : les seuils d’ADC de 621×10−6mm2/s (sensitivité 61 %, spécificité 65 %, valeur prédictive positive 97 % et valeur prédictive négative 8 %) et 782×10−6mm2/s (sensitivité 59 %, spécificité 56 %, valeur prédictive positive 39 % et valeur prédictive négative 75 %) peuvent distinguer les voxels récupérables, dans les régions anormales en diffusion et les régions de mis–match respectivement. Les histogrammes d’ADC montrent une grande superposition entre les voxels infarcies et celles qui se normalisent.
Conclusion |
Les paramètres de perfusion ne montrent pas de valeur pour prédire la viabilité. Résultats encourageants pour l’ADC qui est un candidat potentiel pour prédire la viabilité des tissus cérébraux. Du travail complémentaire doit être mené pour vérifier la robustesse de ces résultats.
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Vol 44 - N° 2
P. 85 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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