Intérêt du 3D PSIR pour la détection de lésions médullaires de sclérose en plaque - 09/03/17
, Julien Savatovsky, Edouard Saragoussi, Pascal Roux, Jean-Claude Sadik, Augustin LeclerBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Introduction |
La sclérose en plaque est une maladie inflammatoire du système nerveux central, caractérisée par la présence de plaques de démyélinisation. L’exploration de l’atteinte médullaire, habituellement étudiée en pondération T2, est difficile compte tenu de la petite taille de cette structure et de nombreux artéfacts. De nouvelles séquences (STIR, DIR, PSIR, MPRAGE) [1, 2, 3, 4, 5] ont montré une meilleure sensibilité de détection des lésions, dans de petites séries. L’objectif de notre étude était de comparer les performances de détection de la séquence 3D PSIR par rapport à une séquence T2.
Matériel et méthode |
Cette étude rétrospective monocentrique approuvée par un comité d’éthique local a inclus 100 patients ayant bénéficié d’une IRM médullaire avec des séquences T2 et 3D PSIR. Deux lecteurs (senior et junior) ont analysé les séquences en insu des informations cliniques, selon un ordre indépendant, aléatoire, avec lecture en consensus si discordance. Le critère de jugement principal portait sur la détection et la quantification du nombre de lésions médullaires, les critères secondaires sur la mesure du degré de certitude et la concordance interobservateur. Les tests statistiques non paramétriques de Wilcoxon et le kappa de Cohen ont été utilisés.
Résultats |
Cent patients ont été inclus (âge médian=41, sex-ratio=3F/2M). La séquence 3D PSIR était fortement plus sensible que le sagittal T2 seul (480 plaques visualisées versus 168 respectivement, p=6 10–13). Treize patients sans plaque décelable en T2 avaient au moins une plaque visible en 3D PSIR. Le degré de confiance était nettement supérieur avec le 3D PSIR (2,56 contre 2,21), p=3,10–11. La concordance interobservateurs était bonne (kappa=0,7).
Conclusion |
La sensibilité de détection de lésions médullaires était significativement meilleure avec une séquence 3D PSIR comparativement à une séquence sagittale T2.
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Vol 44 - N° 2
P. 77-78 - mars 2017 Retour au numéro
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