Lactobacillus bacteremia: Pathogen or prognostic marker? - 23/02/17
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Abstract |
Objective |
Lactobacillus bacteremia is a rare event and its epidemiology is poorly known. Whether Lactobacillus bacteremia is a contaminant, a risk factor, or a risk marker of death remains an open question.
Patients and methods |
We conducted a retrospective study of patients presenting with Lactobacillus bacteremia (LB), between January 2005 and December 2014, at the Grenoble University Hospital.
Results |
LB was observed in 38 patients (0.34% of all positive blood cultures). Cancer (40%), immunosuppression (37%), and use of central venous devices (29%) were frequently associated with LB. We observed a significant increase with time in the number of Lactobacillus positive blood cultures among all blood cultures performed (P=0.04). LBs were divided into two clinical-biological presentations: secondary bacteremia with a known portal of entry (n=30) and isolated bacteremia (n=8). Case fatality was 31% at D28, 55.2% at 1 year in the secondary bacteremia group, and 12.5% (both at D28 and 1 year) in the isolated bacteremia group. Secondary bacteremia with a known portal of entry was significantly associated with case fatality after adjustment for age, co-infection, cancer, immunosuppression, diabetes, and sex (OR 14.9 [1.04–216] P=0.047) for fatality at one year, but not for D28 fatality (P=0.14).
Conclusion |
Lactobacillus bacteremia may be an important marker of disease severity rather than a pathogen, suggesting comorbidities. It should not be considered a contaminant, but should lead physicians to screen for associated infections and underlying diseases.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Les bactériémies à Lactobacillus (BL) sont rares et leur épidémiologie est mal connue. Le débat sur la pathogénicité des lactobacilles reste ouvert, notamment de savoir s’ils représentent un marqueur de fragilité ou s’ils sont pathogènes.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective de janvier 2005 à décembre 2014 auprès des patients présentant une BL au centre hospitalo-universitaire de Grenoble.
Résultats |
Nous avons retrouvé 38 cas (0,34 % de l’ensemble des flacons d’hémocultures positifs). Les patients présentaient les facteurs suivants : cancer (40 %), immunodépression (37 %), voie veineuse centrale (29 %). L’incidence des flacons positifs pour lactobacilles au sein de l’ensemble des hémocultures réalisées a augmenté significativement avec le temps (p=0,04). Les BL ont été réparties en deux groupes : infection d’organe (n=30) et bactériémie isolée (n=8). La létalité était plus importante en cas d’infection d’organe (31 % à j28 et 55,2 % à 1 an) que de bactériémie isolée (12,5 % à j28 et 1 an). Le caractère localisé de l’infection (versus bactériémie isolée) était significativement associé au décès dans un model multivarié ajusté pour l’âge, le sexe, les co-infections, la présence d’un cancer, de diabète ou d’une immunosuppression (OR 14,9 [1,04–216] p=0,047) pour la mortalité à 1 an mais pas pour la mortalité à 28jours (p=0,14).
Conclusion |
Les BL sont un marqueur de gravité plus qu’un pathogène, démasquant la fragilité des patients. Les BL ne sont pas des contaminants mais leur présence doit conduire à la recherche de co-infections et de pathologies sous-jacentes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Lactobacillus, Bacteremia
Mots clés : Lactobacillus, Bactériémie
Plan
Vol 47 - N° 1
P. 18-25 - février 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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