Immunohistochimie PD-1/PD-L1 en oncologie thoracique : où en sommes-nous ? - 20/02/17
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Résumé |
Les tests d’évaluation du statut PD-L1 réalisés en immunohistochimie sont proposés dans les essais cliniques en oncologie thoracique afin de prédire la réponse aux immunothérapies ciblant l’axe PD-1/PD-L1. Avec l’arrivée de cette nouvelle classe de molécules en deuxième ligne et très rapidement en première ligne dans le traitement des patients atteints d’un cancer pulmonaire non à petites cellules de stade avancé ou métastatique, ces tests devront certainement être réalisés en routine dès l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché de ces traitements. La mise en place très rapide de tests « compagnons » ou « complémentaires » semble indispensable pour sélectionner les patients devant bénéficier de ces thérapeutiques efficaces mais aussi coûteuses et parfois toxiques. Bien que contestée (en particulier du fait que certains patients n’exprimant pas PD-L1 puissent parfois répondre aux thérapeutiques ciblant l’axe PD1/PD-L1), l’approche immunohistochimique anti-PD-L1 paraît incontournable en 2017. Cette nouvelle activité déployée dans les laboratoires d’ACP soulève désormais plusieurs questions : quel clone anti-PD-L1 utiliser ? Sur quel automate ? Quel seuil de positivité doit-on considérer ? Faut-il évaluer le marquage PD-L1 sur les cellules tumorales mais aussi sur les cellules immunitaires ? Quels contrôles doit-on utiliser ? Des études comparatives sont en cours ou ont été déjà réalisées afin de pouvoir répondre à certaines de ces questions. Cette revue aborde les différents critères d’évaluation immunohistochimique des principaux anticorps anti-PD-L1 utilisés à ce jour et les travaux réalisés récemment utilisant ces anticorps en oncologie thoracique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The assays for the assessment of the PD-L1 status by immunohistochemistry are available in clinical studies in thoracic oncology to predict response to immunotherapies targeting the PD-1/PD-L1 pathway. With the arrival of this new class of molecules in second line and very soon in first line of treatment for patients with advanced or metastatic non-small cell lung cancer, these tests will certainly be required in routine once these new drugs will be granted marketing authorization. The rapid introduction of these “companion” or “complementary” tests seems essential to select patients to benefit from these effective but also expensive and sometimes toxic therapies. Although challenged by some oncologists (as some patients not expressing PD-L1 may sometimes respond to PD-1/PD-L1 blockade), the anti-PD-L1 immunohistochemically approach seems inevitable in 2017. This new activity developed in the pathology laboratories raises several questions: which anti-PD-L1 clone should be used? On which device? What threshold of positivity should be considered? Should PD-L1 expression be assessed on tumor cells as well as on the immune cells? What controls should be used? Comparative studies are underway or have been already implemented in order to answer some of these questions. This review addresses the different evaluation criteria for immunohistochemistry using the main anti-PD-L1 antibodies used to date as well the recently published studies using these antibodies in thoracic oncology.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Immunohistochimie, Axe PD-L1/PD-1, Oncologie thoracique, Évaluation
Keywords : Immunohistochemistry, PD-1/PD-L1 pathway, Thoracic oncology, Assessment
Plan
Vol 37 - N° 1
P. 39-45 - février 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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