En 1910, s’accommodant mal de sa situation médico-administrative, André Antheaume (1867–1927) donnait sa démission de médecin-chef de la Maison nationale de Charenton. Il n’était resté que trois ans médecin en chef de Charenton. Dès 1909, il faisait appel avec le Docteur Louis Bour (1876–1944) aux architectes Pierre Patout et Fernand Scalliet, aux décorateurs Eugène Grasset et Félix Gaudin pour créer l’une des plus sélectes cliniques de l’Ouest parisien, « le Sanatorium La Malmaison » à Rueil-Malmaison, un établissement constitué, organisé et administré afin de permettre le suivi de névropathes et de psychopathes selon les conceptions de l’époque en dehors du champ d’application de la loi de 1838, c’est-à-dire en cure libre. De son entreprise privée, à travers « l’Amicale des aliénistes de France » dont il fut le président (1913–1920) et de sa place de membre de la Commission de Surveillance des Asiles de la Seine dès 1919, Antheaume va défendre et œuvrer au développement du traitement des malades non justiciables de l’internement dans des services ouverts d’asiles et dans les services des hôpitaux. Pénétré de l’esprit qui animait la Ligue d’hygiène mentale (1920) dont il était responsable, de la commission d’organisation et de propagande et, à l’égal de Bonaparte qui a mené nombre de campagnes militaires, et qui devenu Napoléon a réformé et réorganisé l’État et la société, Antheaume a œuvré à la réalisation de réformes dans le domaine de l’assistance psychiatrique et dans les intérêts professionnels des aliénistes. C’est dans ses « Actualités » et « Chroniques psychiatriques » parues dans le supplément de l’Encéphale, « l’Informateur des aliénistes et des neurologistes », un journal de libres discussions et un outil essentiel comme moyen de communication à la diffusion de ses idées réformatrices et libérales, qu’Antheaume les a relatées. Favorable à l’interdisciplinarité, il a agi de telle sorte afin que l’Encéphale devienne un des principaux périodiques ayant contribué au développement de la science neuro-psychiatrique tant en France qu’à l’étranger.

In 1910, André Antheaume (1867–1927) did not adapt to its medical-administrative situation. He handed in his resignation as head doctor of the National house of Charenton. He worked there for three years. In 1909, he asked to the architects Pierre Patout and Fernand Scalliet, the decorators Eugène Grasset and Felix Gaudin to create one of the most exclusive clinic in western Paris with Dr. Louis Bour (1876–1944): the home health Rueil-Malmaison. An institution established, organized and administered to allow the neurotics and psychopaths according to the ideas of the time outside the law of the 1838: the open treatment. With the creation of his private business and through “l’Amicale des aliénistes de France” which he was the president (1913–1919) and too, member of the « Commission de Surveillance des Asiles de la Seine » (1919), Antheaume worked and stood up for the treatment of non-patients suitable confinement in open services to nursing homes and hospital services. Imbueb with the vibrant of the League of Mental Hygiene (1920) of which he was the responsible of the Committee of Propaganda and Organization and equal right of Bonaparte which on the one hand successfully fought battles and, on the other hand, who became Napoléon reformed and reorganized the State and the society, Antheaume worked to achieve reforms in the field of psychiatric assistance and professional interests of alienists. It was in his “Actualités” and “Chroniques psychiatriques” published in the review l’Informateur des aliénistes et des neurologistes that Antheaume related it. It was a journal of free discussions and an essential communication tool to diffuse his reforming and free-market idea. Favourable to the interdisciplinary, Antheaume acted in such away that l’Encéphale has become one of the main periodicals in contributing to the science of the Neuropsychiatry either in France or in any other country.