Post-traumatic stress disorder, determinants and psychosocial consequences in a group exposed to a fire: Influence of personal history - 15/02/17
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Summary |
Aim |
A fire started in a French hostel where many immigrants lived. The aim of this study was to assess the prevalence of PTSD, its demographic, professional and familial determinants and its impact one year later in this population.
Patients and methods |
From March to November 2012, 45 people aged at least 16 years old, for whom a medical assessment had been requested, were included. Demographic variables, floor on which victims lived, family status, professional status and addictive behaviour, before and after the event were recorded, as were the Impact of Event Scale-Revised (IES-R) and psychiatric or psychological support provided.
Results |
Of the victims, 84% were immigrants and 59% suffered from PTSD. PTSD mainly affected immigrants (65%) (more particularly those who had arrived in France a short time before the trauma), young people (74%), women (86%), workers (86%), and persons who had psychiatric support (79%) after the fire. Increased alcohol and tobacco consumption, changes in employment status and family ties after the fire were more frequent in people who developed PTSD.
Conclusion |
Some determinants highlighted in our study are well known in the scientific literature while others are controversial. Multicentre and international studies should be conducted in order to adjust the risk factors for the nature of the trauma and the population's characteristics.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
But de l’étude |
Un incendie a dévasté un foyer où vivaient principalement des personnes issues de l’immigration. Le but de cette étude était de déterminer la prévalence d’un État de Stress Post-Traumatique (ESPT) un an après les faits, parmi les victimes et de comprendre les déterminants démographiques, professionnels et familiaux.
Patients et méthode |
Ont été incluses de mars à novembre 2012, 45 personnes, âgées de 16ans minimum, pour lesquelles une expertise pénale avait été demandée. Ont été relevés des données démographiques, l’étage du logement, le statut familial, professionnel, les consommations alcoolique et tabagique avant et après les faits, ainsi que le suivi psychologique ou psychiatrique. L’ESPT a été évalué à partir de l’Impact of Event Scale-Revised (IES-R).
Résultats |
Quatre-vingt-quatre pour cent des personnes étaient issues de l’immigration et 59 % souffraient d’un ESPT. L’ESPT était majoritairement présent chez les personnes issues de l’immigration (65 %) (principalement celles qui étaient arrivées en France depuis peu), les jeunes (74 %), les femmes (86 %), celles qui travaillaient (86 %) et celles qui avaient bénéficié d’un suivi psychiatrique après les faits (79 %). Un an après les faits, l’augmentation des consommations d’alcool et de tabac, ainsi que les changements professionnels et familiaux, survenaient davantage chez les personnes souffrant d’un ESPT.
Conclusion |
Certains déterminants soulignés dans notre étude se retrouvent dans beaucoup d’autres études, tandis que d’autres sont plus controversés. Des études multicentriques et internationales devraient être menées afin d’ajuster le risque de développer un ESPT à la nature du traumatisme et aux déterminants de la population d’étude.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Post-traumatic stress disorder, Fire, Immigrant population, Determinants, Impacts, Impact of Event Scale-Revised
Mots clés : État de stress post-traumatique, Incendie, Immigration, Déterminants, Impacts, Impact of Event Scale-Revised
Plan
Vol 8 - N° 1
P. 9-15 - février 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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