Parcours prédiagnostique des enfants et adolescents atteints de tumeurs solides - 04/02/17
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Résumé |
Objectif |
Décrire le parcours prédiagnostique de soins des enfants et adolescents atteints de tumeurs solides et évaluer les conséquences d’un délai diagnostique important.
Méthodes |
Étude rétrospective sur des patients âgés de moins de 25 ans ayant consulté pour la première fois dans le département d’oncologie pédiatrique, adolescents et jeunes adultes de l’Institut Curie (Paris), sur une année. Étaient recueillies les caractéristiques de la maladie, les modalités du parcours de soins et les données sociodémographiques familiales.
Résultats |
Cent six patients étaient inclus (âge médian : 6 ans). Les tumeurs cérébrales de bas grade étaient les tumeurs les plus fréquentes. La douleur était le 1er signe clinique le plus souvent retrouvé (34,3 %). Le délai diagnostique médian était d’un mois [0–64]. Le nombre médian de consultations avant l’orientation en oncologie était de 2 [0–7]. Les médecins généralistes étaient les plus souvent consultés en 1re ligne (29,3 %). Un possible retard diagnostique était retrouvé dans 44,3 % des cas, avec des risques vitaux et fonctionnels potentiels estimés à 14,1 et 20,7 % de la population. Le délai diagnostique médian était plus court si les enfants avaient un père de nationalité étrangère vs Français (34jours vs 72jours, p<0,05) et était plus long si les parents étaient séparés (74,5jours vs 42,5jours, p<0,03).
Discussion |
Le délai diagnostique des cancers pédiatriques est assez court, même s’il existe un polymorphisme des signes précurseurs. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour bien analyser le parcours de soins. Les conséquences des retards diagnostiques sont difficiles à affirmer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
to describe medical care pathways between first symptoms and first oncologic consultation in children and adolescents with solid cancers in order to analyze a possible relationship between delayed diagnosis and its potential consequences.
Methods |
Retrospective study on patients aged less than 25 years at first consultation in the oncology department of pediatric, adolescent and young adult in Institut Curie during one year. Were collected data on cancer characteristics, components of care pathways, and sociodemographic parents’ characteristics.
Results |
Hundred and six patients were selected, with median age of 6 years. Most represented tumor was low-grade cerebral tumor (17.0%). Pain was the most frequent type of disorder observed as first sign (34.3% of patients). First signs were unspecific in only 27.6% of cases. Most patients were first seen by a general practitioner (29.3%). Median total time to diagnosis was one month [ranges: 0-64]. Median number of consultations before referral to oncology expert was 2 [0–7]. Retrospective analysis found a possible delayed diagnosis in 44.3% of patients, with potential vital and functional risks estimated respectively at 14.1 and 20.7% of overall population. Time to diagnosis was shorter if father was of foreign nationality vs. French (34 days vs. 72 days, P<0.05), and longer if parents were separated (74.5 days vs. 42.5 days, P<0.03).
Conclusions |
Overall time to diagnosis is quite fast, even if first signs of pediatric cancers are very polymorphic. Some medical and sociodemographic factors could influence characteristics of care pathways.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancers pédiatriques, Parcours de soins, Délai diagnostique
Keywords : Children, Cancer, Care pathways, Diagnosis delay
Plan
Vol 104 - N° 2
P. 128-138 - février 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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