Substances à empreinte - 27/01/17

[23-064-A-10] - Doi : 10.1016/S1283-0860(17)83312-1

F. Jordana ^a,^b,^c,^⁎ : Chirurgien-dentiste, docteur de l'Université, maître de conférences des Universités, praticien hospitalier, expert près la cour d'appel de Bordeaux, J. Colat-Parros ^d,e : Chirurgien-dentiste, docteur de l'Université, maître de conférences des Universités, praticien hospitalier, expert près la cour d'appel de Pau
^a UFR d'odontologie de Nantes, 1, place Alexis-Ricordeau, BP 84215, 44042 Nantes cedex 1, France
^b Inserm, UMR 791, Laboratoire d'ingénierie ostéoarticulaire et dentaire (LIOAD), Faculté de chirurgie dentaire, Université de Nantes, BP 84215, 44042 Nantes cedex 1, France
^c Service d'odontologie, CHU de Nantes, 1, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes cedex 1, France
^d Pôle d'odontologie et de santé buccale, Hôpital Pellegrin, CHU de Bordeaux, place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux, France
^e UFR d'odontologie, Université de Bordeaux, 16-20, cours de la Marne, 33082 Bordeaux cedex, France

Auteur correspondant.

Résumé

Les substances à empreinte sont encore très largement utilisées au cabinet dentaire et au laboratoire de prothèse. On peut distinguer les substances à empreinte non élastiques des substances à empreinte élastiques. Les substances non élastiques sont de trois types : le premier est représenté par le plâtre β type 1 traditionnellement réservé à l'empreinte primaire des structures édentées et au contrôle des armatures implanto-portées. Les substances de type oxyde de zinc-eugénol sont réservées aux empreintes secondaires en prothèse adjointe complète et aux empreintes scindées en prothèse adjointe partielle. Les substances thermoplastiques représentent le troisième volet. Les substances à empreinte élastiques laissent apparaître deux familles en fonction de leur nature chimique : les hydrocolloïdes et les élastomères. Au sein des hydrocolloïdes, on distingue les hydrocolloïdes irréversibles ou alginates, principalement désignés pour les empreintes primaires sur arcade et les empreintes d'étude. Les hydrocolloïdes réversibles, commercialisés sous plusieurs viscosités, sont réservés à la prothèse conjointe. Les élastomères peuvent être assimilés à des caoutchoucs synthétiques. Ces élastomères, de type polysulfures, silicones par condensation et silicones par addition, et polyéthers, sont caractérisés par une grande précision d'enregistrement et généralement une bonne stabilité dimensionnelle dans le temps, à l'exception des silicones par condensation. La normalisation détermine quatre types (0, 1, 2, 3) en fonction de la viscosité. Le clinicien devra sélectionner ces produits de manière très ciblée en termes de viscosité et d'écoulement. Le technicien de laboratoire veillera à ne pas créer d'interférence chimique entre substance à empreinte et matériau de duplication. Les systèmes d'enregistrement en négatif et la duplication en positif sont extrêmement performants mais nécessitent de la part du clinicien un respect très strict des indications et des règles de mise en œuvre ; les erreurs sont souvent opérateurs-dépendantes.

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Mots-clés : Prothèse dentaire, Empreinte, Plâtre, Oxyde de zinc-eugénol, Substance thermoplastique, Hydrocolloïde, Alginate, Élastomère, Polysulfure, Silicone, Polyéther, Laboratoire de prothèse