Suspicion d'infection génitale basse - 11/01/17
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La flore vaginale normale, composée essentiellement par plusieurs souches de lactobacilles, s'oppose au développement des germes pathogènes ; ces principaux germes sont des bactéries (essentiellement Gardnerella vaginalis, coresponsable de la vaginose bactérienne), des parasites (Trichomonas vaginalis), ou des champignons (Candida albicans). Le principal symptôme des infections génitales basses est la leucorrhée, écoulement non sanglant provenant de l'appareil génital. Le diagnostic positif de l'infection associe l'analyse des caractéristiques de la leucorrhée (abondance, couleur, odeur), des signes associés (prurit), et des résultats du prélèvement vaginal effectué au laboratoire. Le traitement de la vaginose, de la trichomonase et de la candidose repose sur des conseils d'hygiène, l'utilisation de prébiotiques et de probiotiques (« lactobacilles de remplacement »), et surtout la prescription de dérivés imidazolés, par voie locale et/ou par voie générale. Les formes récidivantes sont fréquentes, et nécessitent une adaptation du traitement. La vaginose bactérienne et la trichomonase vaginale chez la femme enceinte sont associées à un risque accru d'accouchement prématuré, de rupture prématurée des membranes, et de petit poids de naissance. Les infections génitales basses d'origine virale sont représentées par l'herpès génital et la condylomatose vulvaire. L'herpès génital, qui est dû au virus de type 2 dans 80 % des cas et de type 1 dans 20 % des cas, se manifeste par une primo-infection, suivie de récurrences variables en nombre et en intensité. Le traitement repose sur le valaciclovir. Les condylomes acuminés, liés aux papillomavirus humains de types 6 et 11, non oncogènes, sont très fréquents dans la population d'adultes jeunes ; les formes diffuses concernent les patientes immunodéprimées et certaines femmes enceintes. Les bartholinites aiguës et les abcès vulvaires constituent les infections bactériennes vulvaires : elles sont souvent polymicrobiennes et leur traitement est chirurgical, par incision-drainage.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Infection génitale basse, Leucorrhées, Vaginose bactérienne, Trichomonas, Candida, Herpès génital, HPV, Bartholinite
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