Personhood, preemptive suicide, and legislation - 03/01/17
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Recent legislation decriminalizing assisted suicide is welcome, but it suffers from a serious flaw. As formulated and presently interpreted, the legislation depersonifies some individuals. It does so by discriminating against them in denying them assistance in suicide while providing it for others. This depersonification occurs when consideration of some persons’ need and request for assistance in suicide is assessed exclusively in terms of the condition of their bodies while their self-assessments, wishes, fears, and decisions are effectively ignored. Furthermore, as the legislation requires, consideration of requests for assistance in suicide focuses on particular terminal illnesses from which appellants suffer, discounting other reasons appellants have for wanting to die. In particular, anticipated and incipient afflictions are not allowed to figure in the assessments. Better formulation of decriminalizing legislation and especially more flexible interpretation of stated conditions is called for. Interpretation of the legislation must recognize the personal complexities and threats of terminal afflictions, both present and developing, as well as the straightforward physical consequences of present ones. In pursuing this matter, I concentrate on legislation very recently passed in Canada. However, the problem I identify and discuss, and the main point I make about it, are both readily generalizable to apply to other nations that either have already decriminalized assistance in suicide or are in the process of planning legislation to do so. As will emerge, it is not my objective to have the new Canadian legislation repealed or even significantly altered. Nor is it my intention to try to offer a tidy solution to the problem I identify in legislation pertaining to assistance in suicide. Rather, my objective is, first, to review the particular problem of how the legislation and its present interpretation depersonifies individuals through discrimination, focusing on one particular condition. Second, I then attempt to clarify just how the legislation as presently interpreted most seriously fails. Third, I suggest how judicious reinterpretation of the condition at issue may come about and thereby resolve the problem that it presently poses.
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Bien que la récente loi décriminalisant le suicide assisté soit une mesure qui mérite d’être saluée, elle pose un sérieux problème. Cette loi, telle qu’elle est actuellement formulée et présentée, dépersonnifie certains individus. Elle les discrimine en leur refusant une aide à mourir qu’elle procure à d’autres. Cette dépersonnification se produit lorsque, pour certaines personnes, la considération de leur besoin et leur recours à cette aide à mourir est évaluée exclusivement en fonction de l’état de leur corps et que leur auto-évaluation, leurs désirs, peurs et décisions sont ainsi ignorés. Par ailleurs, comme la loi l’exige, la considération des demandes pour le suicide assisté se concentre sur des maladies terminales particulières dont les requérants souffrent, écartant les autres raisons que ceux-ci auraient de vouloir mourir. Notamment, les afflictions anticipées et naissantes ne figurent pas parmi ces évaluations. Une meilleure formulation de cette loi décriminalisante qui adopterait une interprétation flexible des conditions énoncées est de mise. Cette interprétation de la loi doit reconnaître la complexité des cas et les menaces que posent les souffrances terminales, tant actuelles qu’émergentes, ainsi que les conséquences physiques directes qu’elles comportent. En approfondissant cette question, je me concentre sur la loi récemment adoptée au Canada. Or, la problématique que j’identifie et dont je discute, ainsi que les points saillants que je soulève, peuvent aisément s’appliquer à d’autres nations ayant déjà décriminalisé le suicide assisté ou ayant entamé la planification d’un processus législatif pour le faire. Mon objectif n’est pas que la loi canadienne soit abrogée, ou même significativement modifiée. Mon intention n’est pas non plus d’offrir une solution sans équivoque au problème de la législation relative au suicide assisté. Mon but est plutôt, dans un premier temps, d’examiner le problème qui se pose dans la façon dont la loi et son interprétation actuelles dépersonnifient les individus par la discrimination, en se concentrant sur une condition en particulier. En second lieu, je tenterai de clarifier comment la loi telle qu’elle est interprétée présentement échoue gravement. Enfin, je propose des possibilités quant à l’émergence d’une réinterprétation de la condition en question, afin de résoudre le problème qu’elle pose actuellement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Suicide, Preemptive, Assistance, Legislation, Decriminalization
Mots clés : Suicide, Préventif, Assistance, Législation, Décriminalisation
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Vol 2 - N° 4
P. 535-539 - octobre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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