Produits à court terme pour intrados de prothèses amovibles dentaires, dits « résines à prise retardée » - 29/12/16
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Les prothèses dentaires amovibles partielles, totales ou implantoportées nécessitent des adaptations de l'intrados. La résilience des tissus mous est une indication à la réalisation d'empreintes fonctionnelles. Après avulsion dentaire, la cicatrisation muqueuse dure environ trois semaines et le remodelage osseux trois mois minimum. Durant ces longues périodes, l'utilisation de ce type de résine peut permettre au patient d'être appareillé dans des conditions plus confortables. Après chirurgie implantaire ou régénération osseuse guidée, des impératifs fonctionnels et esthétiques indiquent également ce type de dispositif. De nombreux produits sont aujourd'hui commercialisés, ils diffèrent par leur composition chimique et par leurs propriétés physiques et mécaniques. Chimiquement, ces résines font intervenir une poudre à base de polymère ou de copolymère de polyéthylméthacrylate (PEMA) et un liquide contenant de l'alcool et des plastifiants généralement de la famille des butylphtalates. Mécaniquement, ces résines vont devoir allier souplesse initiale et durcissement retardé sur plusieurs jours. Les classifications ISO par types A et B évaluent la recouvrance élastique, alors que les classes 1 et 2 décrivent la complaisance initiale. La mise en œuvre au fauteuil permet de faire varier les ratios poudre/liquide en fonction des indications cliniques. Les plastifiants associés à l'alcool règlent souplesse et flexibilité de ces résines qui ne se sont pas polymérisées, mais qui acquièrent leurs propriétés par des mécanismes d'enchevêtrement. L'odeur d'alcool est très présente dans les premières heures. Dans les jours suivants, la résine va se rigidifier et on peut mesurer une lixiviation de l'alcool et des plastifiants. Malgré l'incorporation d'agents antimicrobiens et antifongiques, ces résines à prise retardée sont colonisées en bouche, le développement des Candida peut générer des stomatites prothétiques. Bien que ne contenant pas de monomères acryliques dans le liquide, ces produits ne sont pas toujours bien tolérés et peuvent être substitués par des silicones souples plus difficiles à mettre en œuvre, mais réputés comme plus biocompatibles. Ces résines à prise retardée sont indispensables à l'arsenal thérapeutique des praticiens et assurent le confort des patients qui doivent être contrôlés régulièrement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Prothèse dentaire adjointe, Résine à prise retardée, Mise en condition tissulaire, Empreinte fonctionnelle, Laboratoire de prothèse
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