Ostéotomie de correction vertébrale en pathologie rhumatismale - 22/12/16
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Résumé |
Objectifs |
Les troubles de l’équilibre sagittal du rachis peuvent être à l’origine d’une gêne fonctionnelle importante, soit par les douleurs qu’ils entraînent, soit par la cyphose en elle-même et son retentissement social avec, notamment, la perte du regard horizontal. Hypercyphoses, cypho-scolioses dégénératives, dos plats (iatrogènes ou non) et rétroversions pelviennes provoquent, chez les patients, des difficultés à la marche et à la station assise. Les ostéotomies d’extension du rachis ont été proposées dans le but de résoudre ce problème en restituant une posture plus droite pour améliorer la respiration diaphragmatique et obtenir une vision horizontale. Mais elles comportent un risque notable de complications. Les ostéotomies pratiquées dans notre série sont postérieures et varient suivant les besoins.
Matériels et méthodes |
Notre série comporte 10 patients qui présentent une cyphose lombaire symptomatique, 5 dos plats avec cyphose lombaire régulière arthrogénique, 3 cas de spondylarthrite ankylosante et 2 cyphoses angulaires lombaires sur cals vicieux. La série est constituée de 5 femmes et 5 hommes dont l’âge moyen au moment de la chirurgie était de 53ans (40 à 62). Quatre de ces malades ont subi une ostéotomie de Smith-Petersen postérieure en chevron, les six autres ont bénéficié d’une ostéotomie trans-pédiculaire.
Résultats |
Au recul moyen de 15mois, notre série a été analysée à l’aide d’un questionnaire de satisfaction clinique et la planification radiologique réalisée à l’aide de calques, comme décrite par l’équipe de Vital à Bordeaux. La correction sagittale moyenne lombaire est de 36 degrés. Les paramètres pelviens sont modifiés : réduction de la version pelvienne et augmentation de la pente sacrée. Cliniquement, on note une disparition des dorsalgies et de la lombalgie.
Discussion |
Les troubles de l’équilibre sagittal sont de plus en plus fréquents en pathologie rachidienne et ce, en rapport notamment avec une étiologie iatrogène croissante. Leur prise en charge continue de poser des problèmes notamment en ce qui concerne les indications chirurgicales. Pour notre part, nous obtenons un bon résultat à 15mois de recul d’une arthrodèse rachidienne avec un équilibre satisfaisant de profil clinique et radiologique. Le regard est plus horizontal, le flessum des hanches et des genoux est bien diminué et les paramètres pelviens et rachidiens se sont améliorés.
Conclusion |
La chirurgie des déformations rachidiennes, au cours des ostéotomies trans-pédiculaire est une technique opératoire originale réservée aux centres hautement spécialisés, mais son utilisation doit être tempérée par une connaissance approfondie des soins postopératoires.
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Vol 102 - N° 8
P. 788-789 - décembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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