Prothèses totales de genou postéro-stabilisées par 3e condyle : évolution du dessin prothétique et complications postopératoires - 22/12/16
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Résumé |
Introduction |
Malgré d’excellents résultats à long terme, la postéro-stabilisation par 3e condyle souffre de reproches non fondés concernant les complications patellaires et l’instabilité.
Hypothèse |
Les taux de complications sont semblables aux autres postéro-stabilisations ; l’évolution du dessin prothétique diminue leur incidence au fil des générations.
Materiel et méthodes |
À partir d’une série continue monocentrique prospective de 4189 PTG de première intention postéro-stabilisées par 3e condyle (laboratoire Wright-Tornier®), nous avons conduit une étude rétrospective de l’ensemble des complications postopératoires, et leurs taux de réintervention, avec un recul minimum de 24 mois. Parmi les genoux prothésés, 2844 ont été analysés : 20 HLS1, 220 HLS2, 636 HLS Evolution, 1373 HLS Noetos et 595 HLS Kneetec. Les complications entre les générations étaient comparées à l’aide du test exact de Fischer et les survies établies selon Kaplan-Maier.
Résultats |
Au dernier recul, 341 complications postopératoires (12 %) étaient recensées chez 306 PTG (10,8 %), dont 168 liées à l’implant (5,9 %), 41 infections (1,4 %) et 132 secondaires non liées à l’implant (4,6 %) ; 200 ont nécessité une réintervention (7 %) dont 87 avec révision prothétique (3,1 %). Les complications liées à l’implant étaient : 67 raideurs (2,4 %), 34 fractures patellaires (1,2 %), 25 Clunk syndromes (0,9 %), 3 descellements patellaires (0,1 %) et 15 tibiaux/fémoraux (0,5 %), 3 polyéthylènes usés (0,1 %), une rupture d’implant (0,04 %). Une différence significative existait entre les générations prothétiques pour la raideur (p<0,0001), les fractures patellaires (p=0,03), les Clunks (p=0,03) et l’usure du polyéthylène (p=0,004), avec une amélioration au fil des générations. La survie globale était de 92 % à 10 ans, sans différence significative entre implants (p=0,1).
Discussion |
Les résultats sont similaires aux autres séries de PTG postéro-stabilisées. Il n’existe pas plus de complications patellaires ni d’instabilité, d’autant que l’évolution du dessin prothétique a contribué à gommer ses précédents défauts.
Niveau de preuve |
IV (série historique, étude rétrospective, collection prospective des données)
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prothèse de genou, Complications, Postéro-stabilisation, Troisième condyle, Dessin prothétique
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 102 - N° 8
P. 747-755 - décembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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