L’étrange histoire du glucagon - 21/12/16
pages | 5 |
Iconographies | 5 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
La réponse biphasique de la glycémie après l’injection d’extraits pancréatiques enrichis en insuline – l’hypoglycémie attendue étant précédée par une brève hyperglycémie - a conduit à isoler une substance hyperglycémiante, à laquelle John Raymond Murlin donna le nom de glucagon, en 1922. Près de 30 ans plus tard, l’obtention de glucagon sous une forme purifiée cristallisée a permis d’attribuer ses potentialités hyperglycémiantes à une stimulation de la glycogénolyse et, dans une moindre mesure, de la néoglucogenèse et de la lipolyse. Sutherland et de Duve ont montré que ces effets étaient liés à l’activation de l’AMP cyclique - ou « second messager » - qui a été décrit à cette occasion. En 1957, Bromer a défini la structure peptidique du glucagon (29 acides aminés). La mise au point d’un dosage radio-immunologique par Roger H. Unger, en 1959, a ouvert la voie à un grand nombre d’études physiologiques et cliniques montrant que le glucagon était une hormone capitale de l’homéostasie glucosée lors du jeûne et de l’activité physique. Le glucagon a été utilisé comme agent correcteur de l’hypoglycémie dès 1958. Par la suite, une élévation inappropriée des taux de glucagon a été constatée chez les sujets ayant un diabète ; celle-ci participe à la perturbation de l’équilibre glycémique. La correction de l’hyperglucagonémie pourrait constituer une nouvelle voie thérapeutique dans le diabète.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
It was observed that dogs administrated insulin-enriched pancreas extract had a biphasic blood glucose response. In 1922, John Raymond Murlin attributed the initial rise in blood glucose followed by the expected glucose lowering to a substance which was later shown to be glucagon. The availability of pure crystalline glucagon led to the establishment of its hyperglycemic properties via the stimulation of glycogenolysis and gluconeogenesis in liver, and lipolysis in fat. As shown by Sutherland and de Duve, these actions were mediated by the stimulation of cyclic AMP, the “second messenger”. In 1957, Bromer determined that glucagon was a peptide of 29 amino-acids. The development by Unger of a radioimmunoassay permitted numerous studies showing that glucagon is a critical hormone for glucose homeostasis during fasting and exercise. Glucagon was shown as an antihypoglycemic agent. Later on, it was established that individuals with diabetes have inappropriately elevated levels of glucagon which may worsening the physiological derangements of diabetes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Glucagon, histoire de la médecine, diabète, AMP cyclique
Key-words : Glucagon, medicine history, diabetes, cyclic AMP
Plan
Vol 10 - N° 6
P. 594-598 - octobre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?