The purpose of the study was to assess value of jump height variation as an indicator of neuromuscular fatigue in response to three acute interventions: (1) incremental leg cycling until volitional exhaustion, (2) 70 drop jumps, (3) 24hours sleeplessness; and (4) during 6-week period within a basketball competition season.

The typical markers of metabolic fatigue (blood lactate), exercise-induced muscle damage (muscle soreness, decrease in torque, increased blood creatine kinase activity), cognitive and emotional fatigue (information-processing speed and mood state) and volume of playing time of basketball players were analyzed in relation to changes in jump height.

The findings of the study were: (1) metabolic exercise caused a major drop in jump height, which was correlated with blood lactate accumulation, and the recovery of both was rapid; (2) the jump height drop was associated with the muscle-damage condition, although the reduction in jump height was much smaller and the recovery was longer compared with that observed after metabolic exercise; (3) jump height did not change significantly after 24h of sleeplessness, regardless of the fact that cognitive and emotional fatigue was evident; and (4) jump height variations did not accompany the stress magnitude of players during the basketball competition period. Jump height carries some value as a neuromuscular fatigue indicator in certain acute circumstances, but has limited value in estimating cumulative stress caused by extended basketball training or competition.

Le but était d’évaluer la valeur de la variation de hauteur de saut comme indicateur de la fatigue neuromusculaire, après trois types d’intervention : (1) pédalage sur cyclo-ergomètre jusqu’à épuisement volontaire, (2) 70 drop jumps, (3) 24heures de privation de sommeil ; et (4) après une période de 6 semaines au cours d’une saison de compétition de basket-ball.

Les marqueurs typiques de la fatigue métabolique (lactate dans le sang), dommages musculaires induits par l’exercice (douleur musculaire, diminution du couple, augmentation de la créatine kinase dans le sang), la fatigue cognitive et émotionnelle (vitesse de traitement de l’information et humeur) et le volume de temps jeu des joueurs de basket-ball ont été analysés en fonction des changements de hauteur de saut.

Les résultats de l’étude étaient les suivants : (1) l’exercice métabolique a causé une baisse importante de la hauteur de saut, qui était corrélée avec l’accumulation de lactate dans le sang, et la récupération de ces deux paramètres était rapide ; (2) la diminution de hauteur de saut était constamment associée aux dommages musculaires, bien que cette réduction fut moins marquée et la récupération meilleure comparée à celle observée après une charge métabolique ; (3) la hauteur de saut n’a pas changé de façon significative après 24h de privation de sommeil, indépendamment du fait que la fatigue cognitive et émotionnelle fut évidente ; et (4) les variations de hauteur de saut n’étaient pas associées au niveau de stress des joueurs au cours de la période de compétition de basket-ball. La hauteur de saut présente une certaine valeur en tant qu’indicateur de la fatigue neuromusculaire dans certaines circonstances, mais a une valeur limitée pour estimer le stress cumulatif lié à l’entraînement ou la compétition.